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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 17:05
Notre organisme réagit lorsqu’il est agressé. Lors de cette agression il y a trois éléments qui rentrent en ligne de compte :
 
-         l’agent agresseur
-         l’action d’agresser : c’est l’agression
-         la réaction de l’organisme : c’est le stress
 
 Pour Hans SEYLE il y a deux issues possibles en réponse à une agression :
 
-         Le sujet sort renforcé de l’épreuve, il y a eu une bonne réaction de l’organisme c’est ce que nous appellerons un «  bon stress » ou EUSTRESS.
-         Le sujet sort affaibli physiquement ou moralement de l’épreuve, il y a eu incapacité de l’organisme à lutter contre l’agresseur, ce sera un « mauvais stress » ou DISTRESS. Dans sa phase la plus grave nous aurons la DETRESSE.
 
Les agressions agréables vont favoriser l’eustress alors qu’au contraire les agressions désagréables favoriseront le distress.
 
« Le stress est source de pulsion de vie et son absence équivaudrait a la mort biologique » expliquait Selye.
Il est une réaction organique pour assurer notre équilibre dans un environnement en perpétuel changement.
Mais il faudra, lors de l’étude d’une réponse au stressor, tenir compte d’une part de la virulence de cet agresseur et d’autre part de la résistance de l’agressé. Une personne affaiblie, malade, fatiguée autant physiquement que psychiquement sera plus vulnérable. Le massage relaxant aura pour but de renforcer les éléments de défense, « le terrain » de la personne soumise aux agressions, la réactivité du sujet massé aux agressions. Il devra permettre au massé de mieux gérer ses réactions, de mieux gérer le stress.
Nous ne lutterons pas contre le stress qui est un état physiologique de défense de l’organisme, mais nous essaierons d’aider la personne à « positiver » les agressions mineures et à aider l’organisme à gérer les agressions majeures.
 
Le stress est source de renforcement de nos capacités innées.
Il est évident que dans de nombreux domaines artistiques, sportifs, culturels… c’est la recherche de l’agression ( confrontation avec des adversaires, avec un public, avec des critiques) qui renforce les possibilités de progrès du sujet dans son domaine d’activité.
Mais il faut savoir doser ces agressions. Une personne soumise en permanence à une forte pression ne peut plus la gérer et finit par aboutir à une situation de désadaptation. Nombreux sont les artistes, les sportifs, les vedettes qui finissent par ne plus assumer les succès et tombent dans la dépression ou alors la folie.
 
Ce qu’il conviendra donc de renforcer dans la lutte contre les effets négatifs du stressor, ce sera le terrain   la personne doit être considérée en priorité sur l’agression.
 
Louis Pasteur, qui toute sa vie s’est opposé à Claude Bernard, donnant la priorité au microbe sur le terrain a fini par dire «  c’est Claude qui a raison, le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout ».
Nous n’irons pas jusque là, face au stress en disant que l’agresseur n’est rien et le terrain tout mais il faut reconnaître que si l’on peut gérer une agression négative, le stress qui en résulte sera diminué et ses conséquences physiques, psychiques et émotionnelles atténuées.
 
Le but de tout travail pour maintenir l’équilibre d’une personne et son intégrité, sera de réduire le nombre et l’intensité des agressions et dans un même temps de renforcer les capacités naturelles de résistance de l’organisme aux agressions.
 
Si les agressions ne dépassent pas nos capacités de résistance nous aurons une adaptation organique qui fera de ce stress un eustress (positif).
Si les agressions dépassent nos capacités de résistance nous aurons une désadaptation organique qui fera de ce stress un distress (négatif).
 
Quand le sujet ne sera plus capable de résister aux agressions par épuisement de ses réserves naturelles de lutte contre l’agresseur, nous aurons un état de détresse avec affaiblissement de l’organisme, incapacité de résister aux bruits, aux lumières vives, aux odeurs, aux imprévus de la vie ( changements d’habitudes, d’horaires, de compagnie, de cadre, d’environnement…).
 
Mais cet état de détresse peut aussi se rencontrer chez une personne trop protégée, maintenue à l’écart des agressions, « sous stressée ». Tout comme il existe un « sur-menage », nous pouvons considérer qu’il existe un « sous-menage ».
 
SOUS STRESS
 
SUR STRESS
 
 
 
ABSENCE D'AGRESSIONS
STRESS NECESSAIRE
EXCES D'AGRESSIONS
 
 
 
 
EUSTRESS
 
Capacités non sollicitées
 
agressions trop importantes
 
 
trops répétées
 
 
trops prolongées
 
 
pour les capacités du sujet
 
 
 
SOUS ACTIVITE
 
EPUISEMENT
 
 
 
DISTRESS par
 
DISTRESS par
manque de lutte
 
fatigue psychique
ennui
 
fatigue physique
apathie
 
épuisement
sentiment d'inutilité
 
sentiment d'impuissance
 
 
 
DETRESSE
 
DETRESSE
Les principaux signes psychiques qui pourront nous faire craindre la survenue d’un état de détresse sont :
-         pertes de mémoires
-         irritabilité
-         étourderie
-         changements brusques d’humeur
-         agressivité
-         désir d’isolement ou peur de la solitude
-         détachement
-         attitude négative
 
Sur le plan physique, nous remarquerons :
-         une impression d’oppression
-         des douleurs dans les articulations
-         fatigue inhabituelle et rebelle aux soins ( repos )
-         impression de jambes lourdes
-         manque de vitalité
 
 
EN CONCLUSION :
 
Le stress modifie le terrain, le terrain modifie la réaction aux agressions.
L’environnement social, familial, éducatif, professionnel… modifie la réactivité aux stressors.
Le vécu de la personne, passé médical, modifie le stress.
 
Chaque personne est unique et répond différemment aux agressions.
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