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  • : le blog lepapouilleur par : Michel
  • : informations sur les différents massages et soins esthétiques: legislation, méthodes, enseignement
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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 08:43

EFFLEURAGE : c’est une manœuvre très douce, la main prend contact avec la peau du sujet massé et l’effleure. On variera la pression suivant l’effet désiré. Très superficielle, cette manœuvre peut être excitante (et même énervante), plus appuyée, elle est calmante, apaisante. Un effleurage fait avec un doigt sur le visage par l’esthéticienne doit provoquer une réaction des muscles peaussiers : contraction réflexe : on est alors dans la recherche d’une excitation. L’effleurage fait par le kinésithérapeute, avec sa main entière au contact de la peau, recherche la détente. C’est une excellente manœuvre de « prise de contact » puisqu’une main professionnelle peut, par ce simple contact, ressentir certaines anomalies ou pathologies (adhérences, peau rugueuse..).

PRESSION GLISSEE SUPERFICIELLE : c’est un effleurage plus appuyé, il détend et favorise la circulation sanguine. On l’utilisera pour augmenter le flux sanguin dans une région sur laquelle on ne peut pas appuyer plus. Elle sera aussi utiliser à la place de l’effleurage sur une personne à forte pilosité (l’effleurage est très désagréable s’il y a beaucoup de poils).

PRESSION GLISSEE PROFONDE : c’est la manœuvre circulatoire par excellence. Elle agit en profondeur sur la circulation de retour. La main prend un contact appuyé avec le segment à masser et fait une manœuvre de glissement dans le sens de la circulation veineuse. Ne jamais l’utiliser dans l’autre sens, elle traumatiserait les veines.

PETRISSAGE SUPERFICIEL : on saisit entre les pouces et les indexes des deux mains un plis de peau sur lequel on exerce ensuite une torsion (quand la main droite va de bas en haut, la main gauche fait le mouvement inverse). Cette manœuvre relativement douce décolle les tissus (adhérences douloureuses et cicatrices). On se déplace lentement sur la région à traiter. C’est cette manœuvre qu’utilisent les esthéticiennes pour le traitement des ridules.

PETRISSAGE PROFOND : un muscle est saisi à pleines mains et on exerce le même type de manœuvre que précédemment. Cette manœuvre mobilise un muscle en totalité, elle est très efficace pour « défatiguer », éliminer les toxines après l’effort. C’est la manœuvre type qu’on nous montre à la télévision quand on masse un sportif !

PALPER-ROULER : c’est la manœuvre « à la mode » depuis qu’on a mis sur le marché les masseurs mécaniques ! On décolle un plis de peau que l’on fair rouler sous les doigts ; c’est le déplacement de ces tissus qui les décollent : c’est le massage type utilisé contre la cellulite.

TAPOTTEMENT : c’est aussi appelé pianotement. Avec les doigts, on pianote sur la peau comme le ferait un pianiste sur son clavier. Cette manœuvre est excitante pour les tissus superficiels et provoque en réaction une contraction des muscles peaussiers.

PERCUSSION : c’est une manœuvre pratiquée avec les mains en hachoir : on percute le muscle alternativement avec les deux mains. Par voie réflexe, le muscle répond par une contraction, c’est donc une manœuvre très tonifiante.

PINCEMENT : avec les deux mains, on pince doucement la peau en alternant très rapidement les pincements des deux mains, c’est une manœuvre tonifiante utilisée par les esthéticiennes sur le visage (pincer de Jacquet).

PONCAGE : avec le pouce ou un autre doigt, on va faire une manœuvre circulaire ou transversale plus ou moins appuyée sur un point précis (on ponce la région à traiter). Cette manœuvre utilisée en transversale sur un ligament est la manœuvre de Ciriax, elle agit sur la cicatrisation d’une entorse par exemple (décollement des fibres d’un ligament traumatisé). On l’utilise aussi dans un mouvement circulaire en particulier dans des techniques de massages réflexes (massopuncture). Le sens du mouvement aura une importance dans les soins asiatiques (tonification ou dispersion).

FRICTION : comme son nom l’indique, avec la main (plat ou dos) , on frictionne une région pour provoquer un échauffement, tout comme on frictionne le dos d’un enfant au sortir de la douche pour qu’il ne prenne pas froid.

Cette liste n’est pas exhaustive et certains massage ethniques font appel à d’autres manœuvres, celles qui sont citées ici sont les plus utilisées lors des massages pratiqués en Europe. Des techniques, comme le drainage lymphatique, font appel à d’autres manœuvres très particulières (absorption, résorption, pompages ganglionnaires…).

Des appareils peuvent être utilisés par le masseur pour l’aider ou le remplacer, je n’ai abordé ici que les techniques purement manuelles. Suivant le but recherché, le masseur choisira telle ou telle manœuvre dans ces outils qui lui sont proposés.

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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 07:46

Quand un professionnel parle de massage, il n’est pas certain que son vocabulaire soit compris par d’autres personnes qui fantasment dès qu’on parle de cette sorte de soin.

Il n’est pas inutile de remettre parfois les choses en place.

MASSAGE : action de pratiquer différentes manipulations avec les mains (presser, pétrir, pincer etc.) sur une partie du corps ou un organe. (les massages médicaux sont réalisés par un kinésithérapeute).C’est la définition du Larousse !

Mais c’est là ou ça se corse…….

METHODE ANALYTIQUE : se dit quand on ne massera que la région lésée. Après une fracture du poignet, par exemple, on se contentera de masser la main, le poignet et l’avant bras.

METHODE GLOBALE : on peut aussi choisir une méthode plus globale (Mézières, Kabath, Ostéopathie), c’est à dire qu’on va tenir compte des répercussions à distance que peut entraîner une lésion. Une cheville opérée peut provoquer des douleurs dorsales par la boiterie qui ne manquera pas de s’installer pendant un temps plus ou moins long,. On choisira alors une méthode globale qui soignera non seulement la cheville mais aussi le corps dans son ensemble.

MASSAGE LOCAL : si une personne a mal à une jambe, on peut très bien se contenter de lui masser la jambe.

MASSAGE GENERAL : On peut aussi faire le choix de masser d’autres régions que celle lésée si la lésion entraîne une gène à distance. Une personne qui a mal au mollet peut aussi, par contre-coup, avoir des tensions au niveau lombaire. Il n’est pas exclu de masser aussi la colonne vertébrale.

MASSAGE SPECIFIQUE : Il existe des méthodes qui n’ont d’effet que sur une fonction. Le drainage lymphatique n’agit que sur la circulation lymphatique (et c’est de façon indirecte qu’il aura un petit effet sur la circulation veineuse), les manœuvres transversales de Ciriax sont spécifiques au niveau des tendons et ligaments, le palper-rouler a une action exclusivement sur les cellulalgies.

MASSAGE COMPLET : Un massage peut agir sur plusieurs fonctions. Un sportif après l’effort aura d’une part à éliminer la fatigue, d’autre par à réguler ses flux circulatoires et, s’il doit refaire un effort le lendemain à se préparer à cet effort (je ne parle pas d’éventuelles lésions dues à l’exercice pratiqué). On choisira des manœuvres qui auront un effet sur les lésions éventuelles, d’autres sur le muscle, d’autres sur la circulation sanguine : ce sera un massage complet. Le massage Californien, tout comme le massage sportif, est un massage complet.

L’interprétation qui sera faite par les patients aux propositions du masseur ne seront que le reflet de leurs désirs ou de leurs fantasmes……..ce qui prépare souvent à de grandes désillusions.

Quand un masseur propose un massage global ou envisage d’utiliser une technique de massage complet, il n’est pas certain que tout le monde entende la même chose. Mais là, c’est Freud qu’il faut consulter et non pas votre masseur !



                                                            

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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 22:48

Dès sa première assemblée, l’Ordre des Kinésithérapeutes a, entre autres décisions positives, mis fin à une hypocrisie qui régnait dans la profession depuis des dizaines d’années sur le problème de la publicité.

Le premier bulletin publié par l’Ordre est on ne peut plus clair sur sa position, on peut y lire :

« Concernant la publicité, la possibilité de se faire connaître dans la presse pour les activités extra-thérapeutiques est aussi une avancée …… ».

Depuis des lustres, les kinésithérapeutes flirtaient avec la légalité quand ils se retrouvaient cités dans les listings de marques (cellu M6, Power Plates….), dans les listings de centres d’appels (allo-massage) et dans les publicités de salles de sports, d’instituts de beauté ou de centres de thalassothérapie.

Maintenant la situation est enfin claire : la publicité est autorisée pour les activités non thérapeutiques c’est à dire non remboursées par la Sécurité Sociale.

Les kinésithérapeutes peuvent dorénavant exercer en parallèle deux activités…..et le faire savoir !

C’est certain que cette mesure destinée à « permettre de lutter à l’avenir à armes égales contre l’exercice illégal sur ce type d’activité » (page 8 du bulletin de l’ordre) ne va pas satisfaire tout le monde. Mais elle va libérer de nombreux professionnels de l’épée de Damoclès qui restait suspendue sur leur tête et les mettait à la merci des dénonciateurs de tous poils.

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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 14:21

200348087-001.jpegC’est une question qui revient souvent chez le masseur.

Si elle est posée par le client ou la cliente devant la table, la réponse est : sur le dos , à plat ventre… Au passage, je ne sais pas pourquoi mais quand la réponse est « a plat ventre », les gens se mettent une fois sur deux sur le dos !

Si cette question est posée dès l’arrivée dans l’institut ou le cabinet, elle change totalement de signification. La demande touche à la tenue : que dois-je enlever, que dois-je garder ? Et la réponse n’est pas évidente ! On touche sur ce point à l’éducation, à la pudeur, au psychisme de la personne. Si depuis sa plus tendre enfance on lui répète que c’est vilain de montrer ses fesses ou son zizi, que quand on est « bien élevé » on ne se promène pas nu… il est évident que si le masseur répond : « il serait souhaitable que pour ce type de massage vous soyez entièrement nu  », ça jette un froid !

Il est des religions dans lesquelles la nudité est bannie. D’autres qui jusqu’à une période récente acceptaient la nudité (au hammam par exemple) et qui maintenant la rejette.

Certaines personnes sont très pudiques, ont honte de leur physique, n’osent pas se montrer en petite tenue…Elles ne pourront envisager de se montrer en sous-vètements, même chez un masseur. Et je ne parle pas du monsieur qui craint l’érection incontrôlable et ingérable…

Je dois avouer que je n’ai jamais pu expliquer clairement pourquoi on ressent plus de bien être lors du massage si on est nu  (la pudeur pouvant être préservée, la nudité pouvant rester voilée sous une serviette par exemple) il n’y a pourtant pas photo.

Les énergéticiens expliquent que tout vêtement détourne ou bloque les énergies. Et ce n'est pas récent puisqu’un viatique de la Bible explique déjà ce phénomène en interdisant de porter des vêtements de textures différentes (soie, lin, coton, laine..) et que les médecins chinois travaillaient sur des corps dénudés ou ne portant que des habits en coton. Il est même des techniques énergétiques pour lesquelles on conseille la nudité non seulement au massé mais au masseur. On est très loin de ça dans notre conception européenne de la relation masseur-massé!

Les sous-vêtements recouvrent les fesses et cette région est, au point de vue musculaire une région clef : lien entre le mobile (membres inférieurs) et le corps. Les masses musculaires sont importantes et souvent tendues et si elles sont recouvertes on ne les masse pas. C’est peut être une explication au meilleur ressenti lors d’un massage nu. massage-foot.jpg

 Alors la solution ! Je conseille d’être le moins vêtu possible et propose une serviette qui permettra un massage complet et respectera la pudeur de la personne massée



Visiblement, Bixente Lizarazzu a l'air d'apprécier sa séance de massage et ne se pose pas de problème quand à la tenue à adopter!
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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 14:19

Quand on veut se faire masser, il faut savoir tout d’abord ce qu’on attend du massage et se poser deux ou trois questions qui détermineront le choix du ou de la thérapeute:

- Ai-je besoin ou envie d’un massage ?

- Si j’éprouve le besoin d’être massé, est ce un besoin médical (douleur, pathologie)ou un besoin purement psychologique (envie de bien-être, tensions nerveuses avec répercussions physiques….) ?

 - Si j’ai envie d’un massage est ce un désir physique, sensuel  ou affectif (psychologique) ?

Quand on a cerné la demande, il faut alors faire un choix.

En France, officiellement, le choix est vite fait puisqu’il n’y a que les masseurs kinésithérapeutes diplômés d’état qui sont autorisés à pratiquer le massage .

Mais il y a loin de la loi à la réalité et nous connaissons tous des masseurs non D.E. dans notre quartier !

Pour tout ce qui est pathologie, il est évident que le choix est vite fait : il n’y a que le kinésithérapeute qui offre les garanties d’un travail sérieux et professionnel. De plus, les massages, dans ce cas, sont très souvent prescrits par le médecin…et remboursés par la sécurité sociale et les mutuelles.

Pour ce qui est du massage de bien être, il en est tout autrement puisque l’acte ne peut être pris en charge par les organismes sociaux. Les tarifs sont libres et l’offre multiple.

Peu de kinésithérapeutes sont intéressés par ces actes, et ceux qui les pratiquent ne le font, malheureusement, pas toujours dans un cadre et un environnement (sonore, olfactif, lumineux) qui soit bénéfique à la détente. Se relaxer dans un cabinet qui est éclairé au néon, avec une sauvage odeur de baume chinois et le téléphone qui interromp le massage toutes les cinq minutes, ça n’a rien de très relaxant.

D’un autre coté, aller dans un institut ou un salon de massage qui offre le cadre idéal mais sans certitudes sur les capacités du masseur ou de la masseuse, c’est aussi prendre le risque non seulement d’être déçu (ce qui n’est, tout comptes faits pas dramatique) mais aussi d’être plus mal après qu’avant avec des séquelles physiques ou psychologiques parfois lourdes de conséquences.

 Hors le diplôme d’état, il n’y a malheureusement, en France, aucune garantie du sérieux de la formation. Il existe des formations au massage relaxant qui durent un week-end, d’autres plusieurs mois. Certaines formations sont à la limite du mouvement sectaire, d’autres ne sont que des « usines à fric ». Il est très difficile de s’y retrouver.

Le mieux, c’est encore le bouche à oreille. Un salon de massage qui existe depuis longtemps, dans lequel il n’y a jamais de problème connu (les gens parlent vite et le moindre faux pas est vite divulgué), qui a « pignon sur rue » peut être considéré comme sérieux. Et puis, s’il ne vous convient pas, vous avez toujours la solution d’essayer un autre salon ou institut jusqu’à trouver celui qui correspondra le mieux à vos besoins, souhaits et désirs mais vous serez alors entre les mains de personnes sur lesquelles vous n’aurez aucune garantie dans le domaine des connaissances médicales, il ne faut jamais l’oublier.

Alors bonnes recherches et bon massage.

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 15:30

Un peu d'histoire :

Il y a 3000 ans déjà, les égyptiens, connaissaient l'existence d'une autre circulation, parallèle à la circulation sanguine .

En 1932, Estrid et Emil Vodder, découvrent qu'en caressant le visage, les œdèmes diminuent. Ils mettent au point les 4 manœuvres de base du drainage lymphatique.

Un peu d'anatomie :

Le système lymphatique est d’une manière schématique constitué :

- d'un liquide : la lymphe

- de vaisseaux chargés de son transport, les vaisseaux lymphatiques

- de plusieurs structures et organes annexes.

- Le corps possède 500 à 700 ganglions, chaque organe a des ganglions. Sans ganglions on meurt. Si on étale le réseau lymphatique d'un être humain, on obtient une surface équivalente à un terrain de sport.

Le système lymphatique remplit plusieurs fonctions :

- il draine le liquide interstitiel

- il transporte les graisses alimentaires il élimine les gros déchets

- il protège l'organisme contre les agressions de corps étrangers.  La lymphe traverse les ganglions lymphatiques qui filtrent les substances étrangères contenues dans la lymphe. Ces éléments agresseurs de l’organisme sont détruits par les macrophages grâce à la phagocytose.

Les ganglions lymphatiques sont situés le plus souvent dans des régions de grande mobilité ce qui provoque un pompage ganglionnaire à chaque mouvement du corps.

Le canal thoracique gauche est le principal collecteur du système lymphatique. Il reçoit la lymphe en provenance du coté gauche de la tête, du cou et de la poitrine, du membre supérieur gauche et de l’ensemble du corps situé sous les côtes. Le canal thoracique prend naissance à la citerne de Pecquet, simple dilatation située au niveau de la deuxième vertèbre lombaire sur la gauche de la colonne vertébrale.

Le canal lymphatique droit draine la lymphe en provenance du côté droit supérieur du corps. La lymphe circule à travers les ganglions lymphatiques dans une seule direction, les vaisseaux lymphatiques entrent et sortent du ganglions.

La lymphe prend environ 48 heures à faire un tour complet de l’organisme. Le drainage lymphatique est une fonction physiologique, au même titre que les autres fonctions automatiques de l'organisme : digestion, respiration, circulation…. L'aspect incolore de la lymphe a sans doute contribué à lui accorder un rôle à ce point discret qu'il a fallu très longtemps avant que les chercheurs ne s'y intéressent vraiment. Aujourd'hui, les caractères essentiels de la fonction lymphatique sont établis, bien que de nombreux aspects, notamment les fonctions ganglionnaires, son rôle dans les réaction immunologiques, soient relativement peu élucidés.

Technique

Le drainage lymphatique manuel fait partie des techniques utilisées pour favoriser la circulation dite « de retour ». .C'est une technique de massage exclusivement manuelle qui accélère ou force la lymphe en la dirigeant vers les ganglions des aines, des aisselles et vers la veine sous-clavière. En fait, on accélère la circulation lymphatique.

Pour comprendre l'importance du système lymphatique, il suffit de se rappeler que si l'apport d'énergie est indispensable à toute vie, l'élimination des déchets ne l'est pas moins. Dans cet équilibre apport-élimination, les structures lymphatiques assurent l'élimination des produits de gros volumes dont la présence au contact des cellules entraînerait des modifications importantes des tissus, pouvant aller jusqu'à leur destruction.

C'est dire l'importance de tous les moyens thérapeutiques qui peuvent lutter contre la perte de la fonction lymphatique (concerne uniquement les dysfonctions du système lymphatique, exemple les œdèmes, ou l'absence de ganglions suite à une intervention chirurgicale).

Pourquoi cette méthode ne peut être QUE manuelle ? Parce qu’elle n’est efficace qu’en respectant une série de manœuvres : appel ou absorption, chasse ou résorption, manœuvres ganglionnaires…qu’aucun appareil ne peut réaliser d’autant plus qu’il faut respecter le sens de la circulation lymphatique qui n’est pas toujours dans le même sens comme par exemple la circulation veineuse qui remonte vers le cœur.

Champ d'application du drainage lymphatique manuel Oedèmes Inflammations (suite à un traumatisme, ex. entorse de cheville, œdème post-opératoire, etc.) Cicatrices "Gros bras" post opératoire Ulcères Dysfonctions du système lymphatique Problèmes de rétention d'eau « jambes lourdes »

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 11:16

DEFINITION

C’est une méthode de soins manuels qui a pour buts de rechercher et soigner les restrictions de mobilité articulaire ou tissulaire. Ces blocages ou gènes peuvent affecter l’ensemble du corps humain par le biais des chaînes ostéopathiques et musculaires.

On différencie généralement :

- Ostéopathie générale

- Ostéopathie crânienne

- Ostéopathie viscérale

STILL disait que « toute restriction de mobilité articulaire, musculaire, ligamentaire, tissulaire, peut entraîner un déséquilibre de l’état de santé ».

L’ostéopathie est une médecine avant tout préventive.

Il vaut mieux prévenir que guérir. Les ostéopathes disent souvent que l’on obtient de meilleurs résultats sur les personnes en bonne santé ! Cette boutade veut, bien sur, dire que la prévention est toujours préférable.

Mais l’ostéopathie n’ est pas adaptée à tout le monde et un bon ostéo doit étudier les indications mais aussi les contre-indications avant d’intervenir.

Combien de fois a-t-on entendu des personnes se lamenter : « depuis que je me suis fait manipuler, je suis fracassé ».

INDICATIONS

Avant tout soin il est indispensable de faire procéder à un bilan médical et radiologique sérieux.

Quelle catastrophe peut suivre une manipulation sur une lésion tuberculeuse osseuse ou cancéreuse !

Les principales indications sont :

- système articulaire locomoteur : entorses, tendinites, algies vertébrales, périarthrite de l’épaule, blocages articulaires (mâchoires par exemple).

- système circulatoire : troubles de la circulation des membres inférieurs, hémorroïdes

- système neurologique : sciatiques, névralgies cervico brachiales, cruralgies, douleurs inter costales.

 - système urinaire et digestif douleurs et dysfonctionnements uro-gynécologiques, ballonnements, troubles hépatobiliaires…

- enfants : malposition des os du crane, strabisme, troubles du sommeil, malocclusion dentaire, attitudes scoliotiques..

LIMITES DE L’OSTEOPATHIE

Elle ne peut pas agir sur les maladies dégénératives (sclérose en plaque, SIDA, parkinson..), ni sur les maladies infectieuses ou génétiques (myopathies, mucovicidose..), ni sur les fractures (bien que l’on puisse intervenir dans un stade secondaire pour les lésions secondaires après immobilisation plâtrée).

 L’OSTEOPATHE

Il existe plusieurs écoles d’ostéopathie et il est très difficile de s’y retrouver.

Il y a des médecins ostéopathes qui, après la médecine, ont fait des études de médecine ostéopathique.

Ensuite de nombreux kinés ont continué leurs études par un diplôme d’ostéopathies.

Enfin, il y a des écoles qui n’enseignent que l’ostéopathie. Ils ne demandent aucun diplôme médical ou para médical et forment des ostéopathes.

Entre eux, c’est la guerre ! Alors où aller ? L’ostéopathie est aussi une question de confiance et on se rend très vite compte, lorsque l’on est ostéopathe, que le rapport qui se créé entre l’ostéopathe et le patient est autant affectif que médical.

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 10:14

Le massage berbère n’a rien de particulier dans sa technique. Mais il présente à mon avis beaucoup d’intérêt car il est très représentatif de l’influence du milieu sur le choix des manœuvres et de la conduite du massage.

En Europe, la technique la plus employée dans le cadre de la kinésithérapie, est le massage de type suédois.

C’est dans le nord de l’Europe que s’était maintenues les traditions du massage alors que dans le sud, avec l’influence judéo-chrétienne, on avait eu tendance à oublier les massages Romains et leurs bienfaits (sauf dans les pays de l’est dans lesquels la tradition du bain collectif s’est maintenue). L’hygiène corporelle, la gymnastique…nous sont revenues par le nord avec la gymnastique et le massage suédois qui ont longtemps servis de base à la formation des kinésithérapeutes et profs de gym. Les autres massages : chinois, thaï, californiens…sont devenus à la mode avec la multiplication des voyages à l’étranger d’une part et l’engouement pour les médecines douces d’autre part.

Le massage berbère est destiné en premier lieu aux berbères même si maintenant il y a plus de touristes que d’autochtones qui bénéficient de ses bienfaits !

Ce peuple était nomade, se déplaçait journellement : le massage berbère commence, en toute logique, par un long massage des pieds et des jambes dans une bassine d’eau tiède dans laquelle ou a rajouté des décoctions de plantes aux vertus médicinales relaxantes et cicatrisantes reconnues. Ce massage est accompagné de la dégustation de tisane (tradition du sud : thé-mente, verveine…) Ensuite le corps entier sera massé avec force : ce massage s’adresse aux muscles et à la circulation profonde largement sollicités par des heures de marche dans une région trop chaude l’été et très froide l’hiver.

Ce massage se pratique avec des huiles très grasses (arguant, olive) qui nourrissent et protègent une peau très malmenée par le climat. Des huiles essentielles seront ajoutées à l’huile qui sert de base en fonction du but recherché en priorité (lutte contre la fatigue, décontraction musculaire, accélération de la circulation de retour, tonification des tissus…)

Nous voyons donc ici le type du massage adapté parfaitement aux coutumes, au type de vie et au climat locaux. Il en sera en réalité de même pour tous les massages traditionnels culturellement implantés dans chaque région. C’est ce qui explique les multiples massages qui peuvent vous être proposés : massage lapon, massage péruvien, massage asiatique…

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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 17:23

A) LES PLUS CLASSIQUES

 Les cires à épiler professionnelles peuvent se présenter sous différentes formes et sont classées suivant la température à laquelle on peut les utiliser.

On distingue généralement :

- les cires recyclables chaudes

- les cires jetables tièdes

- les cires froides utilisées avec des bandes de tissus ou de papier non tissé

Les cires recyclables dites traditionnelles constituent la première génération de cires. Elles ont considérablement évolué, ce qui rend leur utilisation toujours actuelle.

Les toutes premières cires que nous utilisions il y a une vingtaine d’années, étaient de couleur marron et d’odeur forte ; elles s’utilisaient à des températures relativement élevées (entre 45 et 50°) et cassaient facilement dès qu’elles refroidissaient.

Elles ont été remplacées par des cires à « basse température » entre 37 et 40°C. Ce qui a nettement amélioré le confort des utilisateurs et utilisatrices et facilité le traitement des zones sensibles (maillot, aisselles). Ces cires traditionnelles sont de texture onctueuse et crémeuse, sèchent rapidement mais restent souples et ne cassent pas. Recyclables par filtration, elles sont réutilisables.

La température à laquelle la cire est recyclée garantit une hygiène parfaite ; des études de l’Institut Pasteur l’ont démontré qu’après filtration il ne reste aucun microbe, virus ou bactérie dans la cire.

Les cires traditionnelles sont constituées en grande partie de colophane (tackifiant) à laquelle on ajoute de la cire microcristalline, du dioxyde de titane et un émollient (lanoline) pour lui conférer une texture onctueuse et moelleuse. La cire traditionnelle de couleur rose est la plus répandue dans les instituts de beauté . Il existe d’autres formules spéciales pour les peaux sensibles, enrichie à l’huile de jojoba et de couleur blanche, ou vertes à l’azulène.

On choisit ces cires chaudes car elles permettent une dilatation du pore qui facilite l’arrachage du poil. On les utilisera systématiquement sur les hommes. Pour les dames, on la choisira aux niveaux où le poil est le plus dru : maillot, aisselles et sur les jambes si l’épilation n’est pas régulière.

Les cires jetables sans bandes constituent une nouvelle génération de cires à épiler .

Ces cires tièdes (elles s’utilisent à environ 37°C) sèchent et se plastifient en refroidissant grâce aux résines de synthèse (élastomères) qui entrent dans leur composition. Elles s’appliquent en couches fines, se retirent sans bandes de papier non tissé et se jettent.

Le fait qu’elles soient jetées rassure les client(e)s les plus angoissés par l’hygiène. En réalité, le risque d’infection existe plus si la peau n’a pas été désinfectée avant et après l’épilation ce qui est encore fréquent dans de nombreux instituts. Au passage, je rappelle que le talc n’est pas un désinfectant et que son application après épilation ne peut que boucher les pores et favoriser les poils incarnés !

Les cires sans bandes jetables sont constituées en grande partie de colophane et dérivés (tackifiants) auxquels on ajoute des émollients (cire d’abeille, cires microcristallines, lanoline) et – c’est ce qui les caractérise – des élastomères pour apporter l’effet plastifiant et la cohésion de la cire.

Elles existent en différentes versions, de texture crémeuse, mielleuse ou fluide, parfumées ou non, avec ou sans colophane, adaptées à tous les types de peaux et pour les différentes zones du corps On choisit ces cires sans bandes jetables pour les parties du corps à la fois sensibles et où on ne peut pas utiliser les bandes car il est difficile de tendre la peau à l’arrachage : aisselles, sexe… Elles sont suffisamment chaudes pour dilater le pore et moins chaudes que les cires citées précédemment donc plus agréables.

Leur coût est relativement élevé ce qui explique qu’elle est souvent réservée pour des zones limitées. On peut aussi s’en servire « en seconde intention » quand la cire chaude n’a pas arrachée tous les poils.

Les cires jetables avec bandes constituent, historiquement, la deuxième génération de cires.

Elles existaient avant les cires tièdes jetables sans bandes décrites précédemment.

Les cires avec bandes sont constituées en grande partie de dérivés de colophane (colophane estérifiée, tackifiant) auxquels on ajoute des huiles (paraffiniques, végétales) pour obtenir la fluidité caractéristique de ce type de cire. S’y ajoutent des cires microcristallines et/ ou d’abeille pour apporter le moelleux et diminuer le nombre de résidus collants pouvant rester sur la peau après le retrait. Nacre et dioxyde de titane peuvent entrer dans la composition de ces produits pour leur conférer une texture crémeuse et des jeux de couleur différents à effets pailletés.

Les principales caractéristiques de ces cires sont qu’elles s’utilisent en couches très fines et se retirent à l’aide de bandes de papier non tissé. Pour retirer la cire, la bande de papier est appliquée et lissée avec le creux de la main afin de faire adhérer la cire au papier. A l’arrachage, les poils sont pris dans la cire, elle-même collée au papier ; les bandes de cire ainsi retirées sont à jeter car ces cires ne sont pas recyclables. Ces cires jetables avec bandes sont également dites « molles » ou « tièdes » parce qu’elles ne nécessitent pas beaucoup de chauffe. Elles ne sèchent pas et donc ne se solidifient jamais. Cette souplesse les rend à la fois faciles d’emploi pour l’esthéticienne et confortables pour les clientes.

Les cires jetables existent en différentes versions, texture crémeuse, mielleuse ou fluide, parfumée ou non, avec ou sans colophane, en boîte ou en cartouche.

Nous les utilisons surtout sur les jambes des dames si l’épilation est régulière car dans ce cas, le poil est tendre et fragile, il s’arrache très facilement. Cette technique est la plus aisée d’utilisation, c’est celle qui demande le moins de technicité et de professionnalisme. Son principal inconvénient est la casse des poils drus et une repousse anarchique. De nombreuses esthéticiennes l’utilisent systématiquement ce qui explique la mauvaise réputation de consœurs et les reproches souvent entendus : elle m’a laissé plein de poils, elle en a cassé un sur deux et maintenant j’ai un tas de poils sous peau ! Cette méthode ne donne que très rarement satisfaction chez les messieurs.

 B) LES PLUS ANCIENNES : Cires orientales

C'est une technique ancestrale utilisée depuis la nuit des temps (ou presque) par les femmes arabes.

La recette peut varier d’un pays à l’autre mais la plus utilisée semble être la suivante :

Ingrédients : · 4 cuillères à soupe de sucre · 1 cuillère à soupe d'eau · le jus d'un demi citron · 1 cuillère à soupe de miel

Préparation et utilisation : Faites chauffer tous les ingrédients à feu doux. Dès que vous obtenez une pâte liquide couleur caramel, étalez-la sur une surface plane, (sur le dos d'une assiette par exemple). Attendez que la pâte durcisse (quelques minutes), puis formez une boule avec celle-ci.

Étalez-la sur la partie à épiler. Épilez-vous par petite touche.

Vous pouvez en préparer à l'avance et la garder au frigo. Au moment de l'utiliser, vous la passez quelques secondes au micro-ondes à basse puissance et attendez qu'elle reprenne la consistance voulue (pâte facile à malaxer).


Comme l'a remarqué une lectrice, une partie des informations contenue dans ce texte est  donnée par la maison Péron Rigot.

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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 16:41

Depuis des millénaires, la femme et l’homme, ont souhaités se débarrasser d’une partie ou de la totalité de leurs poils.

Suivant les époques, les régions, la religion et les mœurs, telle ou telle partie du corps a été rasée ou épilée.

Le poil est pour beaucoup plus disgracieux qu’agréable ou esthétique et on a, de tous temps, cherché soit à le discipliner, soit à le faire disparaître. De nombreux moyens sont utilisés dans ce but : coupe, rasage, épilations.

Nous allons essayer de mettre un peu d’ordre dans ces différentes méthodes.

La coupe : elle permet de discipliner le système pileux sans pour autant le supprimer. Pour ce faire on peut utiliser le ciseau et plus couramment, et de façon plus pratique, la tondeuse. La mode actuelle, chez l’homme, est le rasage du visage à la tondeuse ; cela permet de présenter chaque jour une « barbe de trois jours » qui fait baroudeur ou élégant-négligé ! On utilise aussi la tondeuse sur le torse et le pubis pour ne pas présenter une apparence qui pourrait faire féminine sans pour cela ressembler à l’homme de Cro-Magnon. Les dames qui utilisent la tondeuse le font souvent au niveau du pubis pour désépaissir le poil parfois surabondant dans cette région.

Le rasage : il supprime le poil en le coupant à ras la peau, sans pour cela le détruire durablement. La repousse est immédiate et dès le lendemain le poil réapparaît. De plus, le poil repousse plus dru mais pas plus abondant comme on l’entend dire parfois.

La crème épilatoire : c’est un rasage chimique, le produit brûle le poil à ras la peau. La repousse est retardée par rapport au rasage mécanique de deux à trois jours mais le résultat est identique à celui du rasage.

L’épilateur électrique : il arrache mécaniquement le poil mais présente plusieurs inconvénients. D’une part, il est très désagréable à utiliser sur certaines parties du corps (aisselles, maillot..), et d’autre part il casse beaucoup de poils ce qui rend la repousse très irrégulière et impose des épilations rapprochées.

La pince à épiler : permet d’arracher un à un les poils qui nous gênent. Ce sera par exemple la seule méthode à employer au niveau des sourcils. Au passage, si votre esthéticienne vous épile les sourcils à la cire : vous pouvez en changer, elle fait juste ce qu’on dit de ne jamais faire dans les écoles ! Et pour les régions plus étendues, il faut beaucoup de patience…

Les cires à épiler : il existe de nombreuses cires différentes. Elles ont toutes le même but : capter le poil dans la cire et l’arracher (bulbe compris) avec la cire. La repousse est retardée et le poil repousse plus lentement. Le choix de la cire à employer dépendra de la région à épiler, du type de peau, du type de poil… C’est la méthode la plus efficace utilisée dans les instituts de beauté. Il faut aussi noter que plus on épile, moins le poil repousse. Je reviendrais en détail dans un autre article sur les différentes cires utilisée actuellement.

L’épilation laser : c’est une épilation progressive car on sait qu’environ 25% des poils repoussent en deux à trois ans. De plus, elle ne détruit pas les poils en phase de pousse. Cette méthode est donc longue et onéreuse.

L’épilation définitive à l’aiguille : c’est la seule méthode vraiment définitive puisqu’on glisse une aiguille pour envoyer un courant électrique jusqu’au bulbe du poil qui sera donc ainsi détruit. Le problème est que c’est très long (on travaille poil à poil), douloureux (on brûle le poil) et que tout le monde sait que tout au long de notre vie, les poils poussent, et souvent là où on ne les attend pas. Oncle Jules n’avait pas à 20 ans des poils dans les oreilles et Tante Agathe n’en avait pas, au même age, pour décorer son menton !

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