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  • : le blog lepapouilleur par : Michel
  • : informations sur les différents massages et soins esthétiques: legislation, méthodes, enseignement
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24 octobre 2017 2 24 /10 /octobre /2017 20:53

 

Depuis plusieurs années, je suis modérateur sur plusieurs forums d’esthéticiennes. Je vois donc chaque jour quelles sont leurs souhaits, leurs rêves, leurs ambitions…mais également leurs problèmes. Je vais employer le mot « esthéticienne » systématiquement et par facilité parce que dans la profession, nous, les hommes, ne représentons pas plus de 1% du groupe !

En réalité, le monde de l’esthétique recoupe plusieurs sphères différentes dont les intérêts sont parfois complémentaires mais aussi souvent opposés. On y trouve les professionnelles qui sont soit salariées, soit indépendantes ; les fabricants de matériels esthétiques et de produits ; les écoles, les centres de formation ; les syndicats ; la presse professionnelle ou généraliste ; la clientèle et les satellites qui aident les esthéticiennes ou qui essayent tant bien que mal de se faire de l’argent sur le dos des uns ou des autres.

Commençons par la presse.

La presse généraliste utilise souvent l’esthétique comme bouche-trou. On ne sait pas quoi raconter alors on retrouve ce que les journalistes appellent les « marronniers » : mincir avant l’été, la franc maçonnerie au sein du pouvoir, le lobby gay, les vaccinations… autant de sujet récurrents.

On y présente l’esthétique sous un jour idyllique. L’esthéticienne qui fait un soin du visage à une dame souriante et détendue ou alors une cliente en massage, proche du Nirvana. Il y a làde quoi tenter la jeune fille qui ne peut que rêver devant cette profession ou tout n’est que beauté et senteurs de rêve. En réalité, si elle venait s’immerger une semaine dans un institut, elle verrait très vite qu’on passe une grande partie de notre temps à arracher des poils, à faire le ménage, et pour celles qui ont une clientèle de massage à se casser le dos.

La presse professionnelle est fortement dépendante des publicités : ce n’est donc pas sur elle qu’il faut compter si on veut avoir des informations objectives sur tel ou tel produit, sur un nouvel appareil ou sur une méthode. Souvent, les articles qu’on y trouve sont des publi-reportages qui manquent complètement d’objectivité.

Regardons ce qui se passe du côté des fabricants.

Eux, ils ont un seul but : s’enrichir… et c’est tout à fait normal. On ne va quand même pas leur reprocher d’essayer de bien gagner leur vie ! Donc ils vont sans cesse chercher à créer le produit nouveau ou l’appareil miraculeux.

Quand ils auront cette nouveauté il leur faudra convaincre l’esthéticienne qu’avec ce produit ou cet appareil elle obtiendra des miracles, qu’elle augmentera sa clientèle, avec de nouvelles possibilités de ressources et l’affaire est entendue.

Et si on ne trouve pas de nouveauté, on va ressortir l’appareil ou le produit qui avait été lancé vingt ans plus tôt, en se disant que très peu d’esthéticiennes durent aussi longtemps et qu’on pourra piéger la nouvelle génération. Il est évident qu’il n’y a aucune raison que ce qui ne marchait pas il y a vingt ans marche mieux aujourd’hui, mais en attendant que ça se sache on peut caser son stock.

Etant dans la profession depuis un demi-siècle, j’ai régulièrement vu revenir les mêmes appareils et les mêmes produits sous un nouveau packaging. Il y a aussi ce qui fut un temps l’appareil « miracle » des kinés, qui ne se vend plus chez eux et qu’on propose (avec un look plus féminin) aux esthéticiennes. On se garde bien de leur expliquer pourquoi les kinés y ont renoncé !

Les écoles.

La plupart des écoles et des centres de formation sont privés, donc a but lucratif. Ce n’est donc pas de ce coté qu’il faut non plus chercher une information objective. Je n’ai jamais entendu une directrice d’école expliquer à une maman qui vient inscrire sa fille (et qui payera dans les 6000 euros) : « Vous savez madame, on forme en France entre 18000 et 20000 esthéticiennes par an et le marché n’offre que 3500 nouveaux postes. A un horizon de 10 ans, il y a 80% des diplômées qui ont dû changer de métier. Moi, ce serait ma fille, je lui conseillerais immédiatement une formation de technicienne de surface ».

En plus, la gamine rêve depuis des mois « de maquiller des stars » ! On ne va quand même pas la décevoir ni lui expliquer que, malgré toutes les émissions de téléréalité, des stars, il n’en sort pas des milliers par an !

On voit donc sur nos forums des personnes qui, après des années de travail n’arrivent pas à se dégager le montant d’un SMIC, et que la durée de vie d’un institut n’est souvent que de 3 ou 4ans.

Les syndicats.

Il y a principalement 2 syndicats : un qui regroupe les esthéticiennes et l’autre qui regroupe « le monde le l’esthétique ».

Dans le second on a les écoles, les fabricants, les commerciaux… donc des personnes qui n’ont pas les mêmes préoccupations que l’esthéticienne de base. Ils ne sont pas opposés par exemple à un énorme retour en arrière de la profession : le diplôme de marque. Quand j’étais jeune, on pouvait ouvrir un institut avec une formation (souvent de 10 jours maximum) au sein d’une marque. De nos jours, la CNAIB a fait changer les choses et il faut désormais un CAP d’esthétique pour ouvrir. Mais de grandes marques ont détourné cette loi en inventant de nouveaux métiers improbables en formant des personnes sur un appareil spécifique ou avec des produits particuliers. On peut ainsi être « endermologue » et pratiquer des soins amincissants sans aucun diplôme reconnu. On peut également ouvrir un « bar à ongle », un « bar à sourcils », un « centre du sourire » ou même un centre d’épilation avec appareil sans aucun diplôme reconnu. Les esthéticiennes sont donc confrontées à une concurrence directe sans avoir la possibilité de réagir. Elles ont fait des mois d’étude pour rien, la loi est régulièrement détournée.

Et je ne parle pas des centres de bien-être et de massages qui mériteraient un livre à eux seuls !

Je pense, mais cela n’engage que moi, que la CNAIB s’est aussi parfois trompé de buts et de cibles. Quand je reçois les formations proposées, j’ai l’impression d’assister à une fuite en avant alors qu’il faudrait parfois revenir aux fondamentaux.

Les esthéticiennes s’installent trop souvent sans aucune base sérieuse en comptabilité. Elles ne savent pas tenir un carnet recette-dépense et confondent le chiffre d’affaire avec le bénéfice. Elles s’inscrivent en auto-entrepreneur alors que c’est très souvent la pire des solutions. Quant au niveau pratique, on leur propose par exemple une cinquantaine de massages différents alors que la grande majorité d’entre elles (et malheureusement des formateurs aussi) ignore les bases de l’anatomie, ce qu’est un réflexe, un arc réflexe, une chaîne ostéopathique, une chaîne musculo-aponévrotique… On dissimule alors ces lacunes derrière des mots ouatés qui font rêver : le fluide, l’énergie, le magnétisme … on revient au XVIIIe siècle pour ne pas dire au Moyen Âge !

On voit également de nombreuses professionnelles qui font des erreurs grossières même dans la simple pratique de l’épilation : il s’agit pourtant là d’une base fondamentale du métier et pourtant, des formations seraient très souvent plus que nécessaires en ce domaine.

Les esthéticiennes.

Elles sont l’élément central de la profession, à la fois actrices et victimes.

Oui, victimes du contexte médiatique, des commerciaux, de la mode…autant de pressions qui les poussent parfois à se laisser embarquer dans une aventure que très rapidement elles ne maitrisent plus et les mène au désastre.

Elles achètent ainsi très cher des appareils qui ne donnent pas les résultats escomptés. Elles se retrouvent avec des stocks de produits, parce que la marque exige l’achat d’une certaine quantité pour une « ouverture de compte », sans parvenir ensuite à les écouler. Elles suivent également des formations bidon qui ne leur apportent rien au niveau clientèle.

Lorsqu’on s’installe, on est pris dans un tourbillon, entre ce qu’on voit dans la presse, au Congrès, à la télé… ce qui nous est demandé par la clientèle qui passe son temps sur internet, ce qui nous est proposé par les commerciaux. Il est difficile de rester les pieds sur terre et, quand on décolle, il faut tenir et rester vigilant sous peine de très vite retomber et s’écraser ! C’est malheureusement ce qui arrive très régulièrement dans la profession, avec une conséquence inattendue qui est aujourd’hui la difficulté pour une esthéticienne d’obtenir par exemple un prêt bancaire.

 

Les satellites.

Et oui, la profession compte aussi ses satellites ! Certains sont positifs, d’autres le sont moins.

Comme il existe des satellites qui nous aident à mieux vivre, nous avons dans la profession des sociétés qui nous apportent une aide. C’est par exemple la société UDEF dont le but est de regrouper un maximum d’esthéticiennes pour obtenir des remises chez les commerçants, les fabricants et même les centres de loisir. Il s’agit d’une centrale d’achat pour professionnelles de la beauté. Les personnes qui en font partie réalisent vite ce qu’elles peuvent en tirer comme bénéfices et il y a fort à parier que les boites seront de plus en plus nombreuses à chercher à devenir partenaires.

Nous connaissons tous également les satellites-espions, dont la vocation est moins sympathique à nos yeux. Nous en avons pourtant dans la profession !

Parmi les plus connus d’entre eux, je citerai le groupe « Groupons ». Celui-ci permet à l’esthéticienne de se faire connaitre grâce à une publicité importante, mais en bradant son savoir-faire par une prestation à bas prix. En effet, elle travaille ainsi souvent presque à perte car la clientèle « Groupons» ne se fidélise que très peu. Elle recherche avant tout la bonne affaire avec un prix attractif, et partira très vite sur la nouvelle offre qui lui semblera attirante. Par exemple, un massage à 70 euros proposé sur « Groupons » à 35 euros ne rapportera que moins de 30 euros à l’esthéticienne. A ce prix, il n’est pas évident qu’elle couvre ses frais et elle risque ensuite de se retrouver face à une demande de personnes qui la considéreront comme une voleuse le jour où elle demandera le juste prix.

Il y a encore tous ces annuaires totalement inutiles qui tentent de séduire les esthéticiennes en leur proposant, contre monnaie sonnante et trébuchante, de figurer en bonne place dans un annuaire parfaitement inconnu et que personne ne consulte jamais !

 

Bilan.

Le résultat de tout cela est qu’il est très difficile de s’y retrouver et d’y voir clair ! Il faut bien convenir que ce n’est pas toujours, hélas, du gagnant-gagnant. Le syndicat des professionnels a tout intérêt à maintenir un flou plus ou moins artistique sur les réglementations et de nombreuses professionnelles s’y laissent prendre. Les écoles n’ont pas davantage intérêt à jouer le jeu de la franchise non plus. La presse, quant à elle, est plus ou moins muselée. Les syndicats bénéficient d’aides de la presse et des fabricants donc ils n’ont pas les coudées franches. C’est un gros panier de crabe dans lequel l’esthéticienne sert d’appât ! Et elle n’a trop souvent ni la formation ni les connaissances suffisantes pour se défendre.

 

Alors que faire ?

Je pense qu’il faudrait déjà imposer aux esthéticiennes qui vont s’installer une formation d’un niveau plus élevé. On peut être un excellent professionnel sans être capable de gestion et, dans ce cas, on court directement au casse-pipe !

On peut avoir une main de fée et se laisser berner sur les possibilités de résultats de tel ou tel appareil. On peut avoir un toucher en or sans pour autant ignorer les bases scientifiques et techniques des soins que l’on prodigue. On lit très régulièrement sur les forums « mais les dermatos, qu’est-ce qu’ils ont de plus que nous ? » et j’ai souvent envie de répondre (mais je me ferais insulter) « Juste 8 ou 10 ans d’études ! ». Sans en arriver là, il serait bon que la formation professionnelle évolue et n’en reste pas au niveau où elle en est actuellement.

Il faudrait une législation plus rigoureuse et, avant d’essayer d’obtenir telle ou telle compétence nouvelle, sécuriser celles qui nous sont retirées régulièrement.

Je suis persuadé qu’on devrait laisser plus librement s’exprimer dans la presse professionnelle des personnes qui ne caressent pas les financeurs dans le sens du poil ! Il n’y a que dans la presse et les revues papier glacé que l’on est dans le monde de Bisounours : la réalité nous remet vite les pieds sur terre.

Je me souviens, après la sortie d’un nouvel appareil, avoir proposé un article qui expliquait pourquoi il ne pouvait pas fonctionner. Cet article avait été refusé pour ne pas faire peur aux autres qui faisaient de la pub sur la revue. Je suis passé dans l’émission télévisée E=M6 où j’ai donc expliqué l’escroquerie. J’ai reçu nombre de menaces à la fois de la part de vendeurs et d’esthéticiennes qui avaient déjà acheté ce matériel et, même pas 6 mois après, il était retiré du commerce ! Un regard un peu plus critique de la part des professionnelles de l’esthétique aurait pu leur éviter ce piège et ses conséquences financières.

Il faudrait informer les esthéticiennes des embuscades dans lesquelles elles risquent de tomber. Il y a les arnaques que l’on connait tous et, sur les forums, quand une esthéticienne vient demander de l’aide, les autres la mettent vite au courant mais cela n’empêche pas très régulièrement d’autres de tomber dans le panneau. Et puis il y a les arnaques plus subtiles. Je me souviens d’une maison, aujourd’hui disparue, dont standardistes jouaient les commerciales forcenées. Lorsqu’on les appelait pour prendre des renseignements sur un appareil, elles ne cessaient ensuite de téléphoner à l’institut en se faisant passer pour des clientes souhaitant un soin nécessitant d’avoir le dit appareil. Quand l’esthéticienne avait refusé plusieurs soins parce qu’elle n’avait pas cet appareil, elle craquait et l’achetait et, du jour au lendemain, il n’y avait plus aucun appel ni aucune demande de rendez-vous. J’avais alors dit à mes élèves et stagiaires : « Dites que vous an avez un d’occasion qui va arriver la semaine suivante » et cela fonctionnait : plus d’appels !

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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 12:49

Depuis plus de deux ans, je traîne sur les forums d’esthétique de Facebook. A la fois en tant que vieux professionnel que je suis et en tant qu’ancien professeur, je suis très souvent sidéré par ce que j’y lis.

Notre profession, comme beaucoup de métiers de l’artisanat, demande une grande part de créativité, d’invention, d’innovation. Mais elle demande aussi un respect rigoureux de certaines règles liées à l’hygiène de base, à l’anatomie de l’être humain, aux pathologies parfois rencontrées.

On doit donc sans cesse se renouveler, être à la pointe de la mode, offrir la beauté et le bien être à la clientèle mais on doit aussi ne jamais oublier qu’on travaille sur la peau, la circulation et les muscles de la personne et qu’il y a des règles à respecter. Un maçon qui construirait la plus belle maison qui soit sur du sable mouvant verrait très vite l’édifice disparaitre. Une esthéticienne qui fait des ongles sans respect de l’hygiène élémentaire voit tout aussi rapidement son œuvre bouffée par une mycose ou une bactérie et quand elle fait du celluM6 sur une peau relâchée elle ne peut s’attendre qu’à une catastrophe.

On n’apprend pas aux élèves la physiologie, l’anatomie, la pathologie et le respect de l’hygiène juste pour les embêter mais dans notre profession c’est souvent la base de la réussite de notre travail. On voit très souvent des épilations faites « à l’arrache », sans désinfection de la peau avant et après l’épilation ce qui a très souvent pour conséquence la formation de poils sous peau, de boutons, de réactions cutanées excessives. Et quand je lis des publications qui disent « quand j’épile des hommes, ils ont presque toujours des boutons » et que la réponse donnée est : « c’est normal parce qu’il est certain que les hommes sont moins propres que les femmes ! » ça me fait bondir. J’épile des hommes depuis presque un demi-siècle et les boutons ne sont heureusement qu’accidentels et non une généralité et mes clients ne sont pas plus sales que mes clientes ! Mais quand j’épile, je suis le protocole enseigné et évite de faire n’importe quoi comme je le vois trop souvent. Un nouveau client me disait dernièrement : « à quoi ça sert tout ce tralala ? Moi, où j’allais, elle me mettait la cire et arrachait mes poils. Elle ne m’a jamais fait autre chose ». Donc la personne n’était pas désinfectée, pas talquée, aucun produit post épilation… Quand il est revenu le mois suivant il m’a dit « c’est la première fois que je n’ai pas de boutons après l’épilation ». Il a compris à quoi servait tout ce « tralala » …. Et je ne parle pas de celles « qui désinfectent au talc ! »

On peut changer les cires, leur texture, leur parfum, les produits post-épilation….mais, tout de même, avant le « rituel » il faut penser aux fondamentaux.

Il en est de même pour le massage. Les cours d’anatomie ne sont pas donnés pour occuper le temps et justifier les années d’étude ! Il faut savoir sur quoi on travaille, à quel niveau de profondeur se situent la circulation lymphatique, la circulation veineuse, l’aponévrose, le muscle… La circulation lymphatique et la circulation veineuse ne sont ni au même niveau ni dans les mêmes directions donc dire qu’on fait en même temps les deux (comme par exemple quand on utilise un appareil de pressothérapie), est un contresens anatomique et physiologique. Les deux n’ont pas la même fonction physiologique et même s’il est évident que travailler sur l’une a une action indirecte sur l’autre, ce n’est pas du tout la même chose.

Je me suis amusé, avec l’aide des participantes au forum, à compter le nombre de massages différents proposés dans les instituts : on dépassait la cinquantaine ! Souvent, ces « rituels » sont enseignés sur un week-end et ne se différencient des autres que par l’huile utilisée, le parfum d’ambiance dans la pièce et la musique d’accompagnement. Quoi qu’on fasse, on a un corps sous les mains, un but à atteindre et deux mains pour le faire. En partant de ces bases, on peut broder, gesticuler, masser sur table ou au sol, se mettre un paréo ou un tutu…. Mais si on ne connait pas l’anatomie, la physiologie, la mécanique du mouvement, les chaînes musculaires et aponévrotiques, on restera malheureusement trop souvent dans la médiocrité. N’importe qui est capable de masser dans la mesure où on aime toucher les gens et, de plus, les clients et clientes qui viennent aiment tous être touchés. Mais si on en reste là, pourquoi aller chez un soit disant professionnel ? Bon, disons qu’avec le temps, l’habitude, tout le monde s’améliore mais il est quand même préférable de savoir ce qu’on fait, pourquoi on le fait, sur quel organe on travaille et les résultats qu’on peut espérer obtenir.

Il y a tout un vocabulaire qui cache souvent l’incapacité de la personne qui masse à expliquer ce qu’elle fait : quand on ne sait plus quoi dire on parle de fluides, d’énergie, de magnétisme…. C’était encore recevable il y a un demi-siècle mais maintenant on en sait assez pour donner des explications sérieuses et ne pas en rester au niveau de Diafoirus dans le « malade imaginaire » de Molière !

Des amis enseignants m’ont expliqué qu’ils ne pouvaient pas sortir de ces approximations parce que les études d’esthétique ne permettaient pas de comprendre tout ça. C’est un peu le serpent qui se mord la queue. Ou on admet que les études ne sont pas assez poussées en anatomie, physiologie….et on en reste aux massages de base, soit on essaye de progresser en approfondissant et en élevant le niveau des formations ! Il est évident qu’enseigner le drainage lymphatique à un kiné qui a fait quatre ans d’études après le bac n’est pas la même chose que d’enseigner le drainage lymphatique esthétique à une esthéticienne….surtout quand il faut que ce soit fait en 16 heures comme on me l’a demandé alors que je le faisais en 40 heures aux kinés. Mais qu’on précise bien alors à l’esthéticienne les limites de sa prestation et ce qu’elle peut en attendre !

Les techniques, les connaissances, les soins ont beaucoup évolués en trente ans, on a l’impression que l’enseignement n’a pas suivi. Il serait temps de relever les manches et de s’y mettre ! Un ou une élève qui sort d’une école devrait avoir des bases solides qui lui permettraient de laisser libre court à sa créativité sans risquer de se décrédibiliser aux yeux de la clientèle en faisant des erreurs grossières et débitant au mieux des platitudes, au pire des idioties. La clientèle qui, grâce à internet, peut avoir accès à des informations nombreuses et de plus en plus souvent fournies par de vrai(e)s professionnel(le)s voit très vite à qui elle a à faire.

Le « rituel » est une excellente chose pour un institut et lui permettre de se démarquer des autres, il permet à l’esthéticien(ne) de laisser libre cours à sa créativité et de mieux laisser s’exprimer sa personnalité mais il ne doit pas être un moyen pour cacher des failles professionnelles souvent dramatiques et une méconnaissance ou un oubli des bases de la profession.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 17:11
Forum esthétique

Je participe depuis plusieurs semaines à un forum ouvert aux esthéticiennes. Jusqu’à présent je n’y ai croisé que des personnes sympathiques qui n’éprouvent pas, comme c’est souvent le cas sur internet, le besoin d’agresser ou d’insulter les personnes qui ne partagent pas leur avis. Cette façon de communiquer facilite les échanges constructifs.

En revanche, ce qui me navre, c’est de voir à quel point certaines consœurs ne sont pas préparées à pratiquer ce métier.

Elles ont reçu l’enseignement de la pratique des soins esthétiques, parfois visiblement pas ou mal assimilé le contenu théorique mais à l’évidence les études ne semblent pas donner assez d’importance d’une part à la gestion et à d’autre part au manque d’esprit critique.

Pour ce qui est de la gestion, on voit vite que de nombreuses prestations sont tarifées au pifomètre ! Les consœurs prennent tant, je vais prendre un peu moins pour être plus compétitive… Ce raisonnement frôle l’absurde quand les consœurs ont eu le même raisonnement avant nous vis-à-vis des autres instituts et qu’on en arrive ainsi à bosser presque à perte ! Alors que reste-t-il comme solutions pour rester compétitif? Certaines ne respectent plus les règles élémentaires d’hygiène et de sécurité, comme on le voit de plus en plus souvent avec les lampes UV qui ne sont pas changées aussi souvent que nécessaire et l’hygiène générale qui se gère à l’économie. D’autres bâclent la prestation, ce qui aura pour effet de faire fuir la clientèle. D’autres encore achètent des produits moins chers, ce qui reste possible dans certaines gammes (draps d’examen, cotons…) mais devient plus problématique quand il s’agit de cires à épiler, des prothèses ongulaires et produits cabines.

Pour ce qui est de l’absence d’esprit critique, je le remarque sur l’achat de certains appareils coûteux. Un manque de culture et d’historique de la profession pousse certaines consœurs à s’endetter au-delà du raisonnable pour des appareils qui, on le sait depuis des lustres, ne donnent pas, dans le temps, les résultats escomptés.

Je suis dans le métier depuis plus de quarante-cinq ans. J’ai vu régulièrement revenir des appareils qui, des années plus tôt, devaient révolutionner la profession, se sont vendus pendant deux ou trois ans jusqu’à ce que la jeune génération de professionnelles se rende compte que les résultats attendus n’étaient pas au rendez-vous. Ces appareils sont alors tombés dans l’oubli une dizaine d’années avant de revenir ensuite sur le devant de la scène pour piéger les jeunes qui sortent de l’école. On voit par exemple ressurgir du passé des appareils à ultra-sons supposés révolutionner les cures d’amincissement et soins anti-cellulitiques. Ils ne donnaient pas de résultats durables il y a trente ans, ils ne faisaient pas mieux il y a vingt ans et en sont toujours au même point d’inefficacité aujourd’hui. Malheureusement, les générations qui se sont fait avoir il y a trente ans ne sont souvent plus là pour mettre en garde les jeunes diplômées qui arrivent sur le marché, ce qui permet de les piéger à leur tour. Les professionnelles ne se demandent pas non plus pourquoi l’appareil miracle supposé les démarquer de la concurrence n’est plus utilisé par d’autres professions qui y ont eu accès bien avant elles et ont fini par laisser tomber faute de résultat et/ou de rentabilité. Enfin, le manque d’esprit critique ou de logique élémentaire se fait également ressentir aussi lorsqu’elles pensent avoir un résultat durable et spectaculaire sur tel ou tel problème esthétique avec un appareil à trois mille euros, alors que les dermatologues (pour ne citer qu’eux !) n’ont pas toujours les résultats escomptés avec des appareils souvent vingt fois plus onéreux ! A priori, les médecins n’étant pas tous débiles, c’est bien que le problème doit être ailleurs !

Il faut bien convenir que le monde de l’esthétique est avant tout un marché. Un marché porteur pour les fabricants de matériel et vendeurs de fournitures. Un marché porteur également pour les revues spécialisées. Un marché porteur aussi pour les écoles et toutes les personnes chargées de la formation continue. Les esthéticien(ne)s ne sont que le maillon qui permettra à tous ces gens de vivre. Les revues, financées par les fournisseurs, ne donneront jamais une information pouvant nuire aux intérêts des personnes qui financent leurs revues par la publicité. Les écoles ne peuvent pas non plus rester tout le temps très objectives, puisque pour une partie d’entre elles, elles bénéficient de tarifs très réduits sur les produits des marques utilisés pour la pratique. Quant aux formations, si elles n’étaient pas soutenues financièrement par les grandes (ou petites) marques, elles seraient difficiles à organiser, trop couteuses et donc lourdes à supporter par les professionnel(le)s. C’est un peu le système « je te tiens, tu me tiens par la barbichette » !

Afin de permettre une plus grande vigilance, les professionnels de l’esthétique auraient grandement besoin d’une revue totalement indépendante, comme il en existe par exemple pour les médecins avec la revue « Prescrire ». Cependant, afin de pouvoir exister une telle revue nécessiterait un financement par un système d’abonnements. Hélas, un tel système de financement autonome et indépendant n’est pas envisageable tant que les esthéticien(ne)s manqueront d’esprit critique, seront globalement satisfait€s du système actuel et que l’esprit de la profession ne changera pas. Pour espérer une telle révolution dans la profession, il faudrait une véritable prise de conscience des enjeux qui est encore loin d’exister dans le milieu de l’esthétique.

La route me semble encore longue avant que la profession soit devenue adulte et puisse fonctionner sans ces tuteurs parasites que nous proposent aussi bien les marques que les fabricants, les écoles ou encore les centres de formation… Mais je suis un optimiste né et je ne désespère pas de voir émerger, un jour, une esthétique « adulte » et indépendante. Une esthétique responsable dans laquelle les esthéticien(ne)s proposeront un soin parce qu’il a une efficacité scientifiquement prouvée par des laboratoires indépendants des marques, et non plus un traitement « parce qu’il marche », « parce que c’est le meilleur », « parce qu’actuellement c’est le dernier sorti sur le marché » ou « parce que j’ai lu dans ma revue préférée que c’était un must » ou « je vous propose ce soin parce que vous le valez bien »… !

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 08:39

La personne âgée a, malheureusement souvent, l’impression de n’être considérée que comme une personne  âgée ! Trop souvent les soins qu’elle reçoit ne peuvent que lui renvoyer une image négative de ce qu’elle est devenue, de par la maladie ou l’âge. Il en faudrait souvent très peu pour lui faire oublier les aléas de la vie qu’elle est en train de subir et lui renvoyer d’elle une image moins négative.

Une approche esthétique du soin pourrait avoir un retentissement :

-          Dans la qualité de prise en charge du patient

-          Dans la relation patient-soignant

-          Dans la prise de conscience par le patient de son corps modifié ou en voie de l’être de par la maladie ou l’âge

-          Dans le relationnel entre le patient et son entourage.

PRISE EN CHARGE ESTHETIQUE DU PATIENT OU DE LA PATIENTE

Le soin d’hygiène ne devrait  pas seulement  avoir pour but la propreté et l’hygiène de la personne mais aussi une amélioration de son aspect. La personne âgée est souvent affaiblie et cet état peut se lire sur son visage. Des traits tirés, une peau blême, des rides accentuées, des cheveux mal peignés sont autant d’éléments qui font qu’en se voyant, la personne a un rejet de son propre corps. Il suffit de très peu de temps pour donner à la chevelure un aspect soigné et pour mettre une petite couche de « trompe couillon » comme disent les méridionaux. Un peu de rouge à lèvres redonne un sourire à madame et des sourcils disciplinés plus de douceur au regard de monsieur.

RELATION PATIENT-SOIGNANT

Le soin esthétique demande plus de douceur de la part du soignant. La main qui lave devient une main caressante. Les esthéticiennes apprennent à démaquiller un visage en douceur, pourquoi ne ferait-on pas de même avec les aides soignantes et les infirmières d’autant plus que cela ne demande pas plus de temps. Le visage d’une personne pendant un soin esthétique se détend alors que trop souvent on le voit se crisper pendant une toilette. Le geste d’hygiène n’est que le prolongement de ce qu’on désire apporter et il en faut peu pour transformer un geste professionnel automatique en un geste délicat et ressenti par la patiente ou le patient comme affectueux. Et si la patiente ou le patient se rend compte de l’attention portée au soin, il sera plus détendu et moins agressif. La toilette ne doit pas être un « passage obligé » dans le timing de la journée mais peut, sans demander d’effort particulier ni de temps supplémentaire devenir un moment de détente et d’échange.  C’est un domaine ou « faire vite » n’est pas toujours équivalent de « temps gagné » parce que, sans la participation de la personne soignée, les tensions créent des barrages et une perte de temps.

PRISE DE CONSCIENCE DES MODIFICATIONS DU SCHEMA CORPOREL.

Les soins d’hygiène sont une partie non négligeable de prise de conscience du schéma corporel, l’autre partie de ce soin revenant aux kinésithérapeutes. Lors de la toilette, le soignant peut, par un doux massage, faire ressentir à la personne âgée ou blessée les modifications qui se sont produites et l’aider à adapter sa façon d’être et de vivre à ces nouvelles donnes. Une aide à la marche, par exemple, peut accélérer une rééducation de même qu’un bon positionnement au fauteuil évitera un avachissement et les escarres. Le kinésithérapeute n’intervient généralement qu’une fois par jour au maximum et de façon parfois rapide. Les soignants présents toute la journée pourront procéder à des « piqures de rappel » salutaires.

RELATION PATIENT-FAMILLE.

Si les soins d’hygiène sont accompagnés d’un minimum de soins esthétiques, la personne se trouvera « plus présentable » et la famille viendra avec plus de plaisir lui rendre visite. Quand on termine un soin, la question qu’on devrait se poser est : « est ce que je lui ferais la bise ? » Si la réponse est non, c’est que le soin n’est pas aboutit. Si la personne ne nous semble pas présentable, quelle image peut-elle avoir d’elle lorsqu’elle croise un miroir ? Aura-t-elle envie d’avoir des visites si elle a honte de l’image qu’elle renvoie ?

Le rétablissement d’une personne qui prend de l’âge passe aussi par ces « petits détails » qui, mis bout à bout sont souvent le plus qui permet à la personne en soin, à sa famille et au personnel  de créer des liens plus amicaux et détendus donc plus propices à une bonne entente et une bonne ambiance dans l’établissement.

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 17:38

 Lors de l'épilation, la douleur ressentie a du vous aider à vous rendre compte que le poil est un élément vivant !

 Le poil est profondément implanté dans la peau : il vit, il est nourri  par une artériole, il élimine des déchets qui sont évacués par une veine, et il possède un système nerveux ce qui ne vous a certainement pas échappé lors de l'arrachage !

Chaque poil enlevé, c'est une micro plaie qui est crée. Quand le poil est arraché, il y a  rupture de la veine et de l'artère qui l'accompagnent ainsi qu'une lésion du muscle arrecteur ou horripilateur (celui qui fait se dresser le poils quand on a la chair de poule) et un étirement du système nerveux qui explique la douleur ressentie quand on tire sur un poil. Il y a même parfois saignement au niveau du pore d'où sortait le poil.

 Cette micro plaie est une porte ouverte pour l'infection. C'est  pourquoi, avant l'épilation, il faut désinfecter la région qui sera épilée. Même une personne très propre est porteuse de germes. C'est aussi la raison qui oblige une seconde désinfection après l'épilation, avant l'application de l'huile apaisante. Cette seconde désinfection débarrasse de plus la peau du reste de talc. Le talc qui est passé sur la peau avant l'épilation permet à la cire de prendre le poil sans trop adhérer à la peau et rend l'épilation moins douloureuse. Mais ce talc peut, s'il n'est pas enlevé, boucher le pore en se coagulant avec du sang et faciliter la venue d'un poil sous peau où poil incarné. De plus, le talc n'est pas du tout stérile et son maintien sur la peau après une épilation est source de risque infectieux.

Cette plaie, même minime,  met un certain temps à cicatriser c'est pourquoi il vous est conseillé après une épilation et ce pendant une journée :

 -         de ne pas aller en piscine ou à la plage.
 -         de ne pas aller au sauna ou au hammam.
 -         de ne pas vous exposer au soleil ni d'aller pratiquer une  séance d'U.V.

 Après une épilation, il y a toujours le risque de poils sous peau créant des petits boutons. Il ne faut pas favoriser la venue de ce  problème en prenant des risques inutiles.

 Après une épilation il faut respecter les règles d'hygiène habituelles  pour la peau :

-         se laver régulièrement.

-         traiter la peau suivant ses problèmes éventuels ( hydrater une peau sèche par exemple.)
-         si vous avez tendance à avoir des poils sous peau, pratiquer  un gommage très doux régulièrement (votre peau n'est pas un élément  inerte, elle sécrète le film hydro-lipidique qui contient ses propres éléments de protection : trop la décaper peut nuire à cet équilibre naturel).

 Et si un bouton survient, le traiter comme une lésion cutanée  classique en désinfectant. Dès que le poil est accessible, le retirer avec une pince préalablement désinfectée à l'alcool.

Avec ces quelques conseils faciles à suivre, votre éventuel  problème de poils incarnés devrait ne plus être qu'un mauvais souvenir.

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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 11:36

Depuis une vingtaine d’années, les hommes ont nettement évolué dans le désir de soins esthétiques apportés à leur sexe.

 

Les premiers à avoir choisi de se tondre les poils pubiens ou à se faire épiler le sexe, le faisaient, disaient-ils, par soucis d’hygiène. Cette pratique nous arrivait du Maghreb où les hommes se rasent souvent le sexe. Un des rôles du poil est de garder les odeurs. C’est au niveau des zones à forte pilosité (aisselles, pubis, zone péri-anale) que l’on trouve les glandes sudoripares odoriférantes. Si on coupe ou supprime le poil, l’odeur diminue, l’hygiène est facilitée. L’augmentation du nombre des rapports bucco-génitaux a accéléré ce phénomène. Ce n’est que plus tard que les hommes ont reconnu que ces soins avaient aussi un but esthétique.

 

Le choix du type d’épilation choisi est surtout motivé par le but recherché : bien être, beauté, provocation-exhibition.

 

Recherche du bien être.

 

Dans ce cas, le choix se porte vers une épilation totale des parties génitales et du pubis : la toilette est plus aisée, le contact plus agréable lors des rapports sexuels.  Le côté esthétique passe au second plan. Le fait de faire « petit garçon » n’est pas gênant puisque l’épilation n’est pas faite pour être montrée mais pour être vécue !

De nombreuses personnes qui demandent ce soin ne désirent pas que la zone épilée dépasse des sous-vêtements : on a des jambes poilues, parfois un dos et des abdominaux recouverts de poils et ce qui est caché est épilé. C’est très laid nu mais avec un maillot de bain, rien n’est visible.

 

Recherche du beau.

 

Le premier effet d’une épilation du sexe est que celui ci étant moins couvert de poils, il semble plus long ! Inutile de préciser que les épilations « à minima » sont celles de la racine de la verge. On dégage de deux centimètres et de suite le pénis semble s’allonger d’autant : un pénis plus long, c’est le rêve de nombreux garçons !

 

En second, vient la demande de l’épilation des testicules. D’un point de vue purement esthétique, l’effet est immédiat et la mise en valeur des testicules souligne la beauté du sexe. Ne dit-on pas qu’un vrai mec « a des couilles » ?  Mettre en valeur des testicules souvent cachées dans les poils c’est attirer le regard et montrer « qu’on en a » au sens propre et au sens figuré.

 

Les demandes précédentes s’accompagnent souvent d’une demande de raccourcissement des poils pubiens : on désépaissit la touffe pubienne ce qui dans l’esprit de la personne, fait plus jeune.

 

La recherche esthétique peut être poussée plus loin. Il arrive souvent qu’il soit demandé une épilation des plis de l’aine. Soit juste un trait étroit, soit une bande plus ou moins large jusqu’à arriver à ne garder qu’un triangle ou un rectangle au dessus de la verge. Ces personnes demandent dans un même temps que les poils des cuisses soient coupés et souvent cette épilation s’accompagne d’une épilation du ventre et des pectoraux. Tout comme la femme garde son « ticket de métro », l’homme ne garde qu’une petite zone de poils sur le pubis : il n’y a rien de tel pour attirer le regard ! C’est à la limite de l’épilation-exhibition.

 

 

Recherche exhibitionniste.

 

Certaines personnes cherchent à provoquer par le choix de type d’épilation. Une personne qui ne garde qu’une fine bande de poils soit verticalement au niveau de la partie médiane du pubis, soit horizontale au dessus de la racine de la verge, sait que, dès qu’elle sera nue, on ne pourra pas ne pas voir que le sexe est épilé. C’est ce que j’appelle l’épilation-exhibition.

 

Les personnes qui choisissent ce type d’épilation sont souvent les mêmes qui portent des « bijoux » sexuels : cockrings,  piercings,  ou des tatouages.

 

Au niveau des fessiers, si l’épilation est faite par soucis seulement d’hygiène, la personne se satisfait d’une épilation du plis inter fessier. Dans un soucis esthétique, on demandera l’épilation de la fesse entière . Celle ci peut paraître naturelle si on respecte la limite au niveau du plis sous-fessier (il y a des personnes qui ont des jambes poilues et des fesses imberbes).

 

Nous voyons donc qu’il n’y a pas une, mais des épilations du sexe. Celles ci dépendront des buts recherchés, des goûts de la ou du partenaire, des pratiques sexuelles préférées…j’irais presque jusqu’à écrire : dis moi comment tu te fais épiler, je te dirais qui tu es !

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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 17:23

A) LES PLUS CLASSIQUES

 Les cires à épiler professionnelles peuvent se présenter sous différentes formes et sont classées suivant la température à laquelle on peut les utiliser.

On distingue généralement :

- les cires recyclables chaudes

- les cires jetables tièdes

- les cires froides utilisées avec des bandes de tissus ou de papier non tissé

Les cires recyclables dites traditionnelles constituent la première génération de cires. Elles ont considérablement évolué, ce qui rend leur utilisation toujours actuelle.

Les toutes premières cires que nous utilisions il y a une vingtaine d’années, étaient de couleur marron et d’odeur forte ; elles s’utilisaient à des températures relativement élevées (entre 45 et 50°) et cassaient facilement dès qu’elles refroidissaient.

Elles ont été remplacées par des cires à « basse température » entre 37 et 40°C. Ce qui a nettement amélioré le confort des utilisateurs et utilisatrices et facilité le traitement des zones sensibles (maillot, aisselles). Ces cires traditionnelles sont de texture onctueuse et crémeuse, sèchent rapidement mais restent souples et ne cassent pas. Recyclables par filtration, elles sont réutilisables.

La température à laquelle la cire est recyclée garantit une hygiène parfaite ; des études de l’Institut Pasteur l’ont démontré qu’après filtration il ne reste aucun microbe, virus ou bactérie dans la cire.

Les cires traditionnelles sont constituées en grande partie de colophane (tackifiant) à laquelle on ajoute de la cire microcristalline, du dioxyde de titane et un émollient (lanoline) pour lui conférer une texture onctueuse et moelleuse. La cire traditionnelle de couleur rose est la plus répandue dans les instituts de beauté . Il existe d’autres formules spéciales pour les peaux sensibles, enrichie à l’huile de jojoba et de couleur blanche, ou vertes à l’azulène.

On choisit ces cires chaudes car elles permettent une dilatation du pore qui facilite l’arrachage du poil. On les utilisera systématiquement sur les hommes. Pour les dames, on la choisira aux niveaux où le poil est le plus dru : maillot, aisselles et sur les jambes si l’épilation n’est pas régulière.

Les cires jetables sans bandes constituent une nouvelle génération de cires à épiler .

Ces cires tièdes (elles s’utilisent à environ 37°C) sèchent et se plastifient en refroidissant grâce aux résines de synthèse (élastomères) qui entrent dans leur composition. Elles s’appliquent en couches fines, se retirent sans bandes de papier non tissé et se jettent.

Le fait qu’elles soient jetées rassure les client(e)s les plus angoissés par l’hygiène. En réalité, le risque d’infection existe plus si la peau n’a pas été désinfectée avant et après l’épilation ce qui est encore fréquent dans de nombreux instituts. Au passage, je rappelle que le talc n’est pas un désinfectant et que son application après épilation ne peut que boucher les pores et favoriser les poils incarnés !

Les cires sans bandes jetables sont constituées en grande partie de colophane et dérivés (tackifiants) auxquels on ajoute des émollients (cire d’abeille, cires microcristallines, lanoline) et – c’est ce qui les caractérise – des élastomères pour apporter l’effet plastifiant et la cohésion de la cire.

Elles existent en différentes versions, de texture crémeuse, mielleuse ou fluide, parfumées ou non, avec ou sans colophane, adaptées à tous les types de peaux et pour les différentes zones du corps On choisit ces cires sans bandes jetables pour les parties du corps à la fois sensibles et où on ne peut pas utiliser les bandes car il est difficile de tendre la peau à l’arrachage : aisselles, sexe… Elles sont suffisamment chaudes pour dilater le pore et moins chaudes que les cires citées précédemment donc plus agréables.

Leur coût est relativement élevé ce qui explique qu’elle est souvent réservée pour des zones limitées. On peut aussi s’en servire « en seconde intention » quand la cire chaude n’a pas arrachée tous les poils.

Les cires jetables avec bandes constituent, historiquement, la deuxième génération de cires.

Elles existaient avant les cires tièdes jetables sans bandes décrites précédemment.

Les cires avec bandes sont constituées en grande partie de dérivés de colophane (colophane estérifiée, tackifiant) auxquels on ajoute des huiles (paraffiniques, végétales) pour obtenir la fluidité caractéristique de ce type de cire. S’y ajoutent des cires microcristallines et/ ou d’abeille pour apporter le moelleux et diminuer le nombre de résidus collants pouvant rester sur la peau après le retrait. Nacre et dioxyde de titane peuvent entrer dans la composition de ces produits pour leur conférer une texture crémeuse et des jeux de couleur différents à effets pailletés.

Les principales caractéristiques de ces cires sont qu’elles s’utilisent en couches très fines et se retirent à l’aide de bandes de papier non tissé. Pour retirer la cire, la bande de papier est appliquée et lissée avec le creux de la main afin de faire adhérer la cire au papier. A l’arrachage, les poils sont pris dans la cire, elle-même collée au papier ; les bandes de cire ainsi retirées sont à jeter car ces cires ne sont pas recyclables. Ces cires jetables avec bandes sont également dites « molles » ou « tièdes » parce qu’elles ne nécessitent pas beaucoup de chauffe. Elles ne sèchent pas et donc ne se solidifient jamais. Cette souplesse les rend à la fois faciles d’emploi pour l’esthéticienne et confortables pour les clientes.

Les cires jetables existent en différentes versions, texture crémeuse, mielleuse ou fluide, parfumée ou non, avec ou sans colophane, en boîte ou en cartouche.

Nous les utilisons surtout sur les jambes des dames si l’épilation est régulière car dans ce cas, le poil est tendre et fragile, il s’arrache très facilement. Cette technique est la plus aisée d’utilisation, c’est celle qui demande le moins de technicité et de professionnalisme. Son principal inconvénient est la casse des poils drus et une repousse anarchique. De nombreuses esthéticiennes l’utilisent systématiquement ce qui explique la mauvaise réputation de consœurs et les reproches souvent entendus : elle m’a laissé plein de poils, elle en a cassé un sur deux et maintenant j’ai un tas de poils sous peau ! Cette méthode ne donne que très rarement satisfaction chez les messieurs.

 B) LES PLUS ANCIENNES : Cires orientales

C'est une technique ancestrale utilisée depuis la nuit des temps (ou presque) par les femmes arabes.

La recette peut varier d’un pays à l’autre mais la plus utilisée semble être la suivante :

Ingrédients : · 4 cuillères à soupe de sucre · 1 cuillère à soupe d'eau · le jus d'un demi citron · 1 cuillère à soupe de miel

Préparation et utilisation : Faites chauffer tous les ingrédients à feu doux. Dès que vous obtenez une pâte liquide couleur caramel, étalez-la sur une surface plane, (sur le dos d'une assiette par exemple). Attendez que la pâte durcisse (quelques minutes), puis formez une boule avec celle-ci.

Étalez-la sur la partie à épiler. Épilez-vous par petite touche.

Vous pouvez en préparer à l'avance et la garder au frigo. Au moment de l'utiliser, vous la passez quelques secondes au micro-ondes à basse puissance et attendez qu'elle reprenne la consistance voulue (pâte facile à malaxer).


Comme l'a remarqué une lectrice, une partie des informations contenue dans ce texte est  donnée par la maison Péron Rigot.

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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 16:41

Depuis des millénaires, la femme et l’homme, ont souhaités se débarrasser d’une partie ou de la totalité de leurs poils.

Suivant les époques, les régions, la religion et les mœurs, telle ou telle partie du corps a été rasée ou épilée.

Le poil est pour beaucoup plus disgracieux qu’agréable ou esthétique et on a, de tous temps, cherché soit à le discipliner, soit à le faire disparaître. De nombreux moyens sont utilisés dans ce but : coupe, rasage, épilations.

Nous allons essayer de mettre un peu d’ordre dans ces différentes méthodes.

La coupe : elle permet de discipliner le système pileux sans pour autant le supprimer. Pour ce faire on peut utiliser le ciseau et plus couramment, et de façon plus pratique, la tondeuse. La mode actuelle, chez l’homme, est le rasage du visage à la tondeuse ; cela permet de présenter chaque jour une « barbe de trois jours » qui fait baroudeur ou élégant-négligé ! On utilise aussi la tondeuse sur le torse et le pubis pour ne pas présenter une apparence qui pourrait faire féminine sans pour cela ressembler à l’homme de Cro-Magnon. Les dames qui utilisent la tondeuse le font souvent au niveau du pubis pour désépaissir le poil parfois surabondant dans cette région.

Le rasage : il supprime le poil en le coupant à ras la peau, sans pour cela le détruire durablement. La repousse est immédiate et dès le lendemain le poil réapparaît. De plus, le poil repousse plus dru mais pas plus abondant comme on l’entend dire parfois.

La crème épilatoire : c’est un rasage chimique, le produit brûle le poil à ras la peau. La repousse est retardée par rapport au rasage mécanique de deux à trois jours mais le résultat est identique à celui du rasage.

L’épilateur électrique : il arrache mécaniquement le poil mais présente plusieurs inconvénients. D’une part, il est très désagréable à utiliser sur certaines parties du corps (aisselles, maillot..), et d’autre part il casse beaucoup de poils ce qui rend la repousse très irrégulière et impose des épilations rapprochées.

La pince à épiler : permet d’arracher un à un les poils qui nous gênent. Ce sera par exemple la seule méthode à employer au niveau des sourcils. Au passage, si votre esthéticienne vous épile les sourcils à la cire : vous pouvez en changer, elle fait juste ce qu’on dit de ne jamais faire dans les écoles ! Et pour les régions plus étendues, il faut beaucoup de patience…

Les cires à épiler : il existe de nombreuses cires différentes. Elles ont toutes le même but : capter le poil dans la cire et l’arracher (bulbe compris) avec la cire. La repousse est retardée et le poil repousse plus lentement. Le choix de la cire à employer dépendra de la région à épiler, du type de peau, du type de poil… C’est la méthode la plus efficace utilisée dans les instituts de beauté. Il faut aussi noter que plus on épile, moins le poil repousse. Je reviendrais en détail dans un autre article sur les différentes cires utilisée actuellement.

L’épilation laser : c’est une épilation progressive car on sait qu’environ 25% des poils repoussent en deux à trois ans. De plus, elle ne détruit pas les poils en phase de pousse. Cette méthode est donc longue et onéreuse.

L’épilation définitive à l’aiguille : c’est la seule méthode vraiment définitive puisqu’on glisse une aiguille pour envoyer un courant électrique jusqu’au bulbe du poil qui sera donc ainsi détruit. Le problème est que c’est très long (on travaille poil à poil), douloureux (on brûle le poil) et que tout le monde sait que tout au long de notre vie, les poils poussent, et souvent là où on ne les attend pas. Oncle Jules n’avait pas à 20 ans des poils dans les oreilles et Tante Agathe n’en avait pas, au même age, pour décorer son menton !

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 08:48

LES CRISTAUX

On peut se servir des cristaux colorés dans le cadre de la chromothérapie.

L'autre méthode employée dans la guérison par le cristal de couleur est l'utilisation de pierres précieuses polies. Les pierres précieuses sont employées par quelques guérisseurs dans les traitements curatifs parce qu'elles sont pures en couleurs et donc pures dans les effets. De plus, les rayons lumineux sont concentrés par la pierre elle-même.

La théorie qui milite pour leur usage, connue par les Hindous, les Egyptiens et bien d'autres, est que les planètes influencent le comportement humain physiquement, psychologiquement, émotionnellement et religieusement. Puisque les pierres précieuses possèdent les mêmes rayons que les planètes, elles présentent la même influence que les planètes, mais pas avec autant de force! .

La vraie couleur d'une pierre précieuse est indiquée par l'utilisation du prisme. Par exemple, les rayons d'un diamant sont vus en tant que blanc par l’œil nu, mais sont indigo une fois vus sous le prisme. Par conséquent, l'indigo est la vraie couleur du diamant. L'utilisation des pierres précieuses selon leurs couleurs particulières peut, à quelques occasions, provoquer des problèmes puisque souvent nous ne voyons pas les « vraies couleurs », d’où une utilisation parfois faussée.

Il est possible de recommander à un patient le port d’une pierre particulière, sur la base de sa couleur, ou pour ses propriétés curatives inhérentes.

Dans certains cas elles peuvent évidemment s'assortir, mais pas nécessairement!

Prenez certaines des pierres vertes, par exemple. On dit que l'émeraude améliore l'insomnie, le traitement de troubles intellectuels et aide le travail de la mémoire. Elle est également associée au corps subtile curatif. Les malachites traiteraient l'asthme, les maux de dents, les règles irrégulières et amélioreraient la vue. Le Jade est principalement utilisé pour des douleurs au rein et les ennuis de vessie incontinences, cystites, infections urinaires chroniques). L' Aventurine est généralement considéré comme bonne pour les maladies de peau et améliorerait la vitalité.

La couleur dans l'environnement a un effet subtile mais défini sur le bien-être d'une personne. Il y a eu des études en utilisant des couleurs spécifiques dans les hôpitaux :

- le vert menthe s'est avéré pertinent dans les salles de réanimation, facilitant une récupération postopératoire plus rapide.

- le bleu clair dans les salles de conférence a permis d’obtenir une plus grande transmission de connaissances et un meilleur échange lors des réunions.

- le rose dans les zones psychiatriques a calmé les patients excités et dépressifs. Le rose est la couleur habituellement associée à l'amour, aux émotions et, plus particulièrement, avec mère - amour. Le rose est une couleur qui a un effet calmant au niveau émotionnel et aide des personnes souffrant des traumatismes psychiques ou des problèmes émotifs à modifier leurs rapports à ces stress.

La couleur des vêtements que vous portez peut également refléter comment vous vous sentez dans votre vie quotidienne.

Nos yeux physiques ne peuvent pas voir toute couleur radiante. Cependant, notre vue psychique intérieure est capable de percevoir ce brillant lumineux. Ces rayons invisibles de lumière, fournissent une source curative intense. Les énergies d'une personne en sont élevées et harmonisées, et la clarté est restaurée.

Le degré de guérison atteint dépend, naturellement, de la façon dont la personne est réceptive à la lumière. Cependant, le client n'a pas besoin d'être croyant pour d'être amélioré. Aucune application de lumière n'est jamais gaspillée. Plus on est baigné par la lumière, plus on réalise que la lumière cosmique a un lien étroit avec notre être profond.

Le thérapeute par la couleur apporte cette couleur afin de donner de l’énergie à ses patients. On sent dans tout le corps comme vague d'énergie - une sensation de chaleur (élément électrique ou magnétique) tant qu'elle voyage à travers son corps.

L'or donne le rayon d'or qui est utilisé pour équilibrer l'énergie masculine chez une personne, parce que l'or incarne l'aspect masculin de la source. Une fois « infusé » dans le corps, ce rayon ajoute l'énergie masculine supplémentaire qui apporte un renouvellement dans l'équilibre. Le rayon argenté est utilisé pour équilibrer l'énergie féminine chez une personne, parce que l'argent incarne l'aspect féminin de la source. Une fois « infusé » dans le corps, ce rayon ajoute l'énergie féminine supplémentaire qui apporte un nouvel équilibre. Les mâles et les femelles devraient avoir l'argent et l'or 50% et 50% dans leurs auras. On peut réaliser cet équilibre en portant des bijoux d'or si l'or est nécessaire, et des bijoux d'argent si l'argent est nécessaire. En outre, il y a des techniques spécifiques pour introduire les rayons d'or et d'argent dans le corps.

La technique de visualisation de couleur, l'art de la visualisation créatrice, est un outil puissant pour manifester celui que vous désiriez être dans la vie. Elle introduit votre intention spirituelle en avant dans votre réalité physique. Elle utilise votre vue visuelle physique et votre vue psychique interne. Elle est multidimensionnelle et ce que nous nommons olographe, le processus qui intègre et aligne tous les aspects de vous-même.

Pour réaliser notre besoin de couleur, il faut arriver à une détente parfaite et lâcher prise avec l’environnement. On peut alors laisser les couleurs qui s’imposent à nous venir effleurer notre conscient. Ces couleurs sont celles qui nous seront nécessaires à ce moment précis de notre vie pour retrouver l’équilibre et le bien être.

La chromothérapie n’a de thérapie que le nom. Il ne faut pas penser arriver à traiter une pathologie par la seule utilisation des couleurs. Cependant, cette technique est un adjuvant qui peut être très bénéfique comme aide ou support dans les problèmes psychosomatiques. Le fait d’être dans un milieu qui nous agréé améliore immédiatement notre moral et a donc une répercussion immédiate sur notre santé. De même, vivre dans un monde aux couleurs apaisantes est favorable à l’obtention d’un calme et d’une sérénité équilibrants.

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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 12:51

Les masques à base d’argile sont utilisés depuis la nuit des temps et dans le monde entier.

Je me suis moi même roulé dans les boues argileuses des mangroves de Martinique (avant que cela soit interdit pour cause de pollution par le staphylocoque). J’ai aussi le souvenir des enveloppements à l’argile pratiqués dans les hammams naturels de Tozeur en Tunisie : on prenait de l’argile sur le bord des sources chaudes et, dans un premier temps avec un mélange argile-sable on faisait le gommage du corps puis après s’être rincé on se couvrait le corps d’argile verte pour purifier et adoucir la peau. Depuis, les sources chaudes sont taries et ces vasques naturelles ont disparues.

Parmi la multitude de recettes que l’on peut trouver pour les masques à base d’argile, j’ai retenu ceux qui me plaisent le plus (et sont le plus facilement réalisables à la maison).

Masque peau douce : Mélangez jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse, 3 cuillères à café d'argile, 3 cuillères à café de lait et 1 cuillère à café de miel. Appliquez ce masque sur votre visage pendant 20 minutes puis rincez.

Masque « coup d’éclat » : Laissez infuser quelques feuilles de menthe, filtrez puis ajoutez 2 cuillères à soupe d'argile et 2 gouttes d'huile essentielle d'arbre à thé. Mélangez bien et appliquez en masque sur le visage (en évitant le contour des yeux et la bouche). Laissez poser environ 15 minutes puis rincez.

Masque désinfectant (spécial peaux grasses) : Mélangez 2 cuillères à soupe d'argile verte en poudre avec de l'eau minérale jusqu'à l'obtention d'une pâte onctueuse. Appliquez sur le visage à l'aide d'un pinceau en évitant le contour des yeux. Laissez sécher à l'air libre environ 20 minutes puis rincez.

Masque purifiant (spécial peaux grasses) : Dans un bol, mettez 3 cuillères à soupe d'argile verte en poudre et 3 cuillères à café d'huile de noisette. Ajoutez un peu d'eau minérale pour obtenir une pâte onctueuse. Appliquez sur le visage, laissez poser 20 minutes puis rincez.

Masque revitalisant (spécial peaux sèches) : Passez à la centrifugeuse 2 ou 3 carottes pour obtenir la valeur de 2 cuillères à soupe de jus que vous mélangerez à 4 cuillères à soupe d'argile blanche en poudre. Si le mélange est trop épais, ajoutez un peu de jus de carottes. Appliquez sur le visage, laissez poser 15 minutes puis rincez.

Masque tonifiant (spécial peaux sèches) : Mixez 1 avocat pour obtenir la valeur de 3 cuillères à soupe, ajoutez 2 cuillères à soupe d'argile blanche ou rose en poudre. Si le mélange n'est pas suffisamment onctueux, adaptez-le. Appliquez sur le visage, laissez poser 15 minutes puis rincez.

Masque revitalisant (spécial peaux sèches) : Mixez 1 banane pour obtenir la valeur de 3 cuillères à soupe, ajoutez 2 cuillères à soupe d'argile blanche ou rose en poudre. Si le mélange n'est pas suffisamment onctueux, adaptez-le. Appliquez sur le visage, laissez poser 15 minutes puis rincez.

Masque nettoyant (spécial peaux mixtes) : Mélangez 1 jaune d’œuf, 1 cuillère à soupe d'argile blanche en poudre, et 1 cuillère à soupe de fromage blanc. Appliquez sur le visage, laissez poser 20 minutes puis rincez. Masque anti-rougeurs : Mélanger de l’argile ros ou rouge avec de l’eau de géranium. Appliquez sur le visage, laissez poser 20 minutes puis rincez.

Masque nettoyant (spécial peaux mixtes) : Mixer une demi-poire puis mélangez-la à 1 cuillère à soupe de yaourt, 2 cuillères à soupe d'argile en poudre et 1 cuillère à café d'huile de noisette. Appliquez sur le visage, laissez poser 20 minutes puis rincez.

Masque "détox" : Passez du pissenlit à la centrifugeuse pour obtenir la valeur de 3 cuillères à soupe, ajoutez 3 cuillères à soupe d'argile en poudre. Adaptez la consistance pour obtenir une pâte onctueuse. Appliquez sur le visage, laissez poser 20 minutes puis rincez.

Masque contour des yeux : Mélangez 2 cuillères à soupe d'argile blanche ou rose (en poudre) avec de l'eau de bleuet afin d'obtenir une pâte onctueuse. Laissez poser 10 minutes, rincez à l'eau tiède et hydratez.

Masque capillaire : cheveux gras : Mélangez 5 cuillères à soupe d'argile verte en poudre avec un jaune d’œuf. Ajoutez de l'eau minérale afin d'obtenir une pâte onctueuse. Appliquez sur le cuir chevelu en évitant les pointes si elles sont sèches. Laissez poser 20 minutes puis lavez avec un shampooing doux.

Masque capillaire désinfectant : pellicules : Mélangez 5 cuillères à soupe d'argile verte en poudre avec de l'eau minérale afin d'obtenir une pâte onctueuse. Dans une cuillère à soupe d'huile d'amande douce, ajoutez 5 gouttes d'huile essentielle de thym, 5 gouttes d'huile essentielle de citron et 5 gouttes d'huile essentielle d'arbre à thé. Mêler le tout et appliquez cette préparation en masque sur votre cuir chevelu. Laissez poser de 30 à 45 minutes puis faites un shampooing doux.

Et après ça, si vous n’avez pas une belle peau et de beaux cheveux (et pour pas cher ), vous ne viendrez pas dire que c’est de ma faute !

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