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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 12:24

Esthétique, soins et sentiment de bien-être



Si “
le plaisir de prendre soin de soi, de plaire et de se faire plaisir n’a ni âge ni sexe”(1), celui-ci s’est développé et s’est démocratisé ces dernières décennies. C’est pourquoi de nombreux professionnels de la Maison de Retraite souhaitent promouvoir cette approche auprès des résidents de l'établissement
.

La prise en compte du corps est essentielle tant dans sa dimension “matérielle” (au sens de réel/physique) que dans sa dimension symbolique (esprit) et ce, que ce soit au travers des relations que nous établissons avec autrui de manière générale ou dans un accompagnement plus spécifique comme celui réalisé en maison de retraite notamment.


En effet, s’occuper de sa beauté c’est avant tout prendre soin de soi, sauvegarder son équilibre, valoriser et structurer sa personne, exprimer son identité… Pour un professionnel, s’occuper de la beauté de l’autre, c’est promouvoir les cinq sens dans la relation soignant-soigné de manière privilégiée et différente.


Enfin, il faut avouer que le plaisir d’avoir face à soi une personne qui prend soin de nous et qui n’a, elle non plus  ni âge ni sexe est valorisant
. Ceux d’entre nous qui ont eu la chance de bénéficier d’un massage « relaxant » ou d’une pédicurie par exemple de me démentiront pas ; alors je profite de ce moment où une nouvelle année se profile devantnous pour vous enjoindre à ne pas bouder votre plaisir et vous inviter à prendre soin de vous !


 Blandine Grataloup Directrice de maison de retraite


 
(1)- L. HARDY, sociologue-anthropologue

 

 




POINT DE VUE D’UN PROFESSIONNEL


Selon moi, en tant que psychologue, prendre soin de soi est fondamental.
A tous les niveaux, aussi bien pour se protéger, pour s’affirmer, pour défendre ses opinions que pour se valoriser et surtout, surtout pour se sentir bien. En effet, il est important pour nous même et pour notre image de ressentir de la satisfaction et du plaisir à travers nos actions. Le plaisirressenti et les émotions positives concourent au sentiment de bien être.


Rappelons que Selon l’Organisation Mondiale de la Santé : «
La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social ». Le bien-être est donc un état qui touche à la santé, au plaisir, à la réalisation de soi, à l'harmonie avec soi et les autres, etc. Privilégier ce bien-être par des soins esthétiques contribue à maintenir l’équilibre entre le corps et l’esprit. En effet prendre soin de soi à travers des soins de beauté va permettre de favoriser des émotions positives en lien avec l’image de soi. Quand on se sent beau ou belle, l’image que nous donnons de nous et notre confiance s’en trouvent modifiées favorablement.


Il est donc nécessaire de prendre soin de son corps et de soi même. Ainsi
les massages et les soins esthétiques participent au plaisir, à l’équilibre, à la détente et par conséquent nous aident à être en bonne santé. Ils favorisent la prise de conscience de notre corps dans des sensations ignorées et agréables ; nous dépassons les simples ressentis quotidiens et découvrons d’autres émotions. Il faut seulement et tout simplement se laisser porter et se laisser aller à ressentir, afin d’en bénéficier pleinement. Personnellement, je me fais masser régulièrement pour maintenir un bon équilibre et je masse également mon bébé très souvent et elle adore ça !


Nous négligeons trop souvent notre corps et accordons trop d’importance
au raisonnement et à la pensée alors que nous somme entiers. Le corps et l’esprit ont besoin d’être en équilibre pour bien fonctionner. Prendre soin de soi va influencer notre humeur, notre moral et notre sentiment de bien être. Donc si je peux me permettre : ne vous privez surtout pas de ce plaisir.


 
Sophie BARBOSA psychologue clinicienne

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25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 08:35
 
RESPECT : sentiment qui porte à traiter quelqu’un ou quelque chose avec de grands égards, à ne pas lui porter atteinte.
 
Cette définition du Petit Larousse me semble parfaitement correspondre à ce que j’attends d’un massage. Le soin doit être prodigué avec respect à la fois pour ma personne en tant qu’être humain mais aussi, et c’est là qu’est souvent le problème, pour mes tissus, ma peau, mes muscles…
 
Trop souvent, les masseurs plus ou moins professionnels massent avec automatisme, sans tenir compte de ce que j’appelais dernièrement dans un autre texte le message qui leur est adressé par la personne massée et ses tisus au travers de ses réactions volontaires et involontaires.
 
Les tissus sont vivants, ils réagissent aux agressions que celles ci soient douces ou violentes. Une caresse peut donner la chair de poule, faire rougir les tissus ou bien être ressentie comme désagréable et provoquer le retrait de la personne. Il existe une « respiration tissulaire » qu’on nous apprend à écouter lors de l’apprentissage de l’ostéopathie par exemple. Il suffit « d’écouter » les tissus pour savoir où sont les tensions, les relâchements, les contractures. 
Souvent, lorsque l’on masse, la personne massée est surprise que notre main insiste sur une zone qui est douloureuse et qu’elle ne nous a pas signalée.
Combien de fois n’avons nous pas entendu dire : je ne sais pas comment vous faites, vous allez toujours là où ça fait mal !
Et on se rend compte qu’on y est allé sans même réfléchir, que notre main y est allée toute seule. La tension des tissus, la différence de chaleur avec les zones voisines (même très minime), un changement subtil de texture de la peau sous notre main et, « instinctivement », on sait que c’est là qu’il faut agir. Mais pour avoir cette écoute, ce ressenti, il faut respecter les tissus, ne pas les brusquer, ne pas leur infliger un litre de crème qui parasite nos sensations, ne pas agresser avec des appareils qui malaxeront, tritureront, malmèneront les tissus sur toute une zone sans distinction entre les différences que seule une main peut palper et ressentir.
 
Il en est de même lors des mouvements qu’on fera exécuter lors de la rééducation. Nous avons à faire à des tissus blessés, ne leur infligeons pas un autre traumatisme au travers de la rééducation. Les mouvements physiologiques se déroulent autour de deux ou trois axes différents.  carte-vraie-semeuse.jpg
Regardons le « geste auguste du semeur », la main part en pronation, à la fin du mouvement on a une supination ; on aura donc : extension, rotation, abduction de l’épaule, extension du coude… donc une multitude de mouvements pour une action. Pour manger, la cuillère qui devra être amenée à la bouche obligera l’intervention des articulations des doigts, du poignet, du coude et de l’épaule. Nous avons à faire à une « chaîne » de mouvements, le rééducateur devra respecter cette chaîne s’il veut obtenir un bon résultat. Aucun appareil ne pourra remplacer cette subtilité du mouvement, aucun appareil ne respectera la physiologie du mouvement : il ne peut offrir, au mieux, qu’un mouvement autour de deux axes ce qui est nettement insuffisant.
 
Le massage de détente aura aussi, pour être efficace, l’obligation du respect de tous les tissus : peau pour le contact, aponévroses et muscles pour le sens de la manœuvre et personnalité du massé par le respect de ses goûts et désirs (tenue, chaleur, installation…).
Tout le travail fait par les maîtres qui nous ont précédés sur le lemniscate et les chaînes musculaires nous est d’un grand apport pour le massage de bien être. Toute la différence au niveau du vécu entre un massage fait par une personne qui aime masser et un vrai professionnel se trouvera dans ces connaissances qui impliquent un respect de la physiologie des différents éléments massés.
 
Je suis très perplexe quant à l’existence de fluides, de magnétisme, de dons. Je pense qu’il y a un corps avec sa physiologie et une personne qui sait ou non l’écouter, le sentir vivre et vibrer, le respecter. 
Combien de fois les masseurs s’entendent dire qu’ils ont du magnétisme ou un don ! Ils entendent dire ça quand ils sont disponibles et à l’écoute du patient ou client. Je pense que ce don n’est qu’une écoute, ce magnétisme qu’une attention portée à notre travail, c’est à dire au respect que l’on a de l’autre.
C’est ce qui fait la différence entre le mécanothérapeute et le rééducateur, entre l’endermologue et le masseur. Les deux se doivent d’exister puisqu’il y a de la demande pour les deux et une clientèle pour ça, nous ne nous adressons pas du tout aux mêmes personnes. 
Nos activités sont le reflet de la société actuelle : il y a des personnes qui ont besoin d’un zapping permanent, de sensationnel, de gesticulations, de scoops et qui ne se sentent bien que dans cette société. Il y en a d’autres qui sont, aux yeux des premiers, des passéistes, qui ont besoin de repères, de sécurité, de calme, d’équilibre et de respect. Ce sont ces derniers que nous aurons dans le cadre d’une recherche de mieux être : ces conceptions s’opposent comme s’opposent l’être et le paraître.
 
Dernièrement, sur un forum, la question « devons nous respecter les anciens ? » était posée. Les conceptions radicalement opposées s’y sont retrouvées pour débattre. Je me suis senti parfois très déphasé parce que pour moi cette question n’a pas lieu d’être : pour vivre en équilibre avec la société et avec soi même, le respect s’impose aux autres, à soi même, mais aussi à tout ce qui nous entoure comme êtres vivants et même objets (que c’était beau de voir l’artisan le soir ranger ses outils : maintenant l’ouvrier jette le tout dans une caisse et remplace quand c’est cassé !).
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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 17:30
Je lisais dernièrement sur un forum une conversation sur le besoin du câlin. C’est une chose que l’on ressent souvent derrière la demande du massage. J’ai l’impression que les gens se touchent de moins en moins jusqu’à en arriver à la sensation de  « manque ».undefined
Il y a encore une trentaine d’années, jamais un enfant d’une famille normale ne partait au lit sans son câlin. Que ce soit le moment passé devant « bonne nuit les petits » sur les genoux du père ou de la mère, ou bien le petit moment de lecture ou la chanson chantée comme berceuse : il y avait pour chaque enfant un moment d’intimité et d’affection dans chaque journée.
Maintenant que les enfants ont leur télé-DVD dans la chambre, dès le repas terminé, ils courent regarder ce qui leur plait pendant que les parents s’organisent de leur côté.
J’ai des pré-adolescents dans ma patientèle qui me disent être resté devant l’ordinateur jusqu’à minuit et parfois plus à tchatcher avec leurs amis virtuels. Il n’y a plus cet instant privilégié dans la relation parents-enfants qui existait avant. Ou est le contact réel, physique ?
Le câlin créait un lien tactile et affectif entre deux personnes. Les deux individus ne formaient plus, pendant un instant, qu’une seule entité. Ce contact permettait à l’enfant de pénétrer dans la sphère intime du parent tout en ressentant ses propres limites. Le fait d’être protégé lui montrait sa vulnérabilité et les bornes de ses possibilités d’expansion. L’enfant a besoin qu’on lui montre ses limites. Si vous mettez un bébé dans un grand lit, il ira toujours se butter la tête contre le bois du lit : il doit ressentir physiquement la limite de son univers, il est ainsi sécurisé. C’est à ce niveau aussi que prend sa place la fessée dont le rôle est de « recadrer » l’enfant sorti des limites imposées par la famille ou la société. En donnant la fessée, on repousse l’enfant dans son cadre pour lui signifier : là tu es chez toi, plus loin, tu es chez les autres. A chacun son domaine.
Maintenant on a tendance à refuser la sanction, on est dans le « no limits », la liberté absolue. Ce refus d’autorité existe en même temps qu’un refus de vieillir (on porte des vêtements trop large pour faire croire qu’on va encore grandir ou des pantacourts pour montrer qu’on est encore des gosses). On veut être adulte en restant enfant. On a de plus en plus d’adolescents prolongés, de diplômés qui n’arrivent pas à entrer dans le monde du travail, monde adulte s’il en est. Mais on ne se touche plus !
Il est remarquable que le "lit matrimonial" qui est resté plusieurs siècles à 1m20 de large soit passé à 1m40 après guerre et à parfois 2 mètres actuellement: on a vraiment besoin d'espace...et de ne pas se toucher!
Et de plus en plus, parallèlement, la demande de massages augmente. On éprouve le besoin de se faire câliner, toucher, masser. Les centres se multiplient ouverts souvent par des personnes pleine de bonne volonté mais totalement incompétentes. Pourtant ça marche : ce qu’elles amènent, c’est le contact. On forme des masseurs et masseuses en une semaine. Ces personnes ne peuvent pas apporter à la cliente ou au client ce que lui apporte un masseur ou une masseuse réellement professionnelle mais simplement du bien ou du mieux être. C’est déjà beaucoup me direz vous mais pourquoi former des professionnels pour se contenter d’amateurs (dont les honoraires sont souvent beaucoup plus élevés !).
Je me souviens d’un patient fort jeune et beau qui avait beaucoup de succès et qui me disait : « j’ai besoin de me faire masser parce que j’éprouve du plaisir à un contact qui, tout en étant sensuel, n’est pas sexuel. Pour le sexe, j’ai pas de problème à trouver mais je reste souvent sur ma faim dans le domaine du plaisir sensuel. J’ai l’impression qu’on me drague pour mon physique et pas pour moi !»

Le massage relaxant va donc, dans les années à venir, devenir de plus en plus nécessaire à de nombreuses personnes. On a besoin d’être touché alors que la société ne favorise pas le contact (il n’y a qu’à voir l’évolution de la danse : on est passé du slow à la techtonic, du câlin au pousse-toi-de-là-que-je-m’y-mette !). Le massage va suppléer le manque de caresses, c’est pour ça, peut être que j’aime bien le mot de papouille que je trouve affectueux, plein de tendresse.

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 11:34
Je reçois de temps en temps, par mail, des messages qui me confortent dans mes positions...ou me font me poser des questions sur mes écrits (ce qui fait que des articles disparaissent un temps pour que je puisse les modifier lorsqu'ils semblent mal perçus ou compris).

Un mail de cette semaine me pose des questions sur la lecture d'un visage au travers d'un prisme (technique utilisée en chromothérapie). Je dois avouer que je suis complètement incapable de répondre. Je pratique le massage (et je l'ai enseigné pendant 20 ans), les soins esthétiques, mais, si je me suis beaucoup intéressé aux médecines douces et parallèles, je ne pratique que des soins "classiques" et traditionnels. paysage_fond-ecran-arc-en-ciel_tn_03.jpgLa chromothérapie par exemple m'a permis de mieux comprendre l'influence de l'environnement (cadre de vie, habitudes vestimentaires...) sur le mieux être ou le mal être de certaines personnes mais je ne m'en sert pas dans un but thérapeutique ou diagnostique.
De même, lorsque je vous ai parlé du massage Berbère (qui a beaucoup amusé sur certains forums), je le faisait  pour expliquer que chaque région a ses habitudes de massage qui dépendent : du climat, de la religion, des moeurs, des activités, des produits utilisables pour le massage (huiles)...et non pas parce que je suis un adepte de cette méthode. Je suis content, lorsque je vais en vacances, d'être massé suivant cette méthode mais je ne me vois pas la pratiquer dans mon cabinet.

J'ai, par pure curiosité, suivi des formations diverses : acupuncture à l'hôpital Saint Luc de Lyon, sophrologie avec les Docteurs Hubert et Abrezol, j'ai aussi mes attestations d'ostéopathie (enfin validées par la DRASS après des années d'espoir!). Mais je préfère ne pas trop me disperser au niveau professionnel et ne pratique que les techniques que je suis certain de posséder suffisamment pour être efficace. Les autres techniques me permettent, du moins je l'espère, de ne pas faire trop d'erreurs!

Je suis très heureux d'éveiller votre curiosité sur des méthodes qui sont, soit à la mode, soit un peu marginales mais qui méritent d'être connues. Je vous les présente ici dans un seul but: montrer que l'art du massage et de la beauté peuvent être regardés sous différents angles. Après, il faut faire un choix et ne pratiquer que ce que l'on ressent comme nous étant adapté et dans un même temps adapté à la personne qui nous le demande (physique, psychisme, religion, habitudes de vie...). Si tout le monde n'est pas apte à masser parce qu'il faut, et c'est primordial, les connaissances sérieuses pour le faire (en plus du diplôme de kiné pour la France!), mais il faut aussi une certaine disposition d'esprit, un respect de l'autre...pour pouvoir être, en plus que professionnel, adapté et efficace pour la personne massée.dscn1962.jpg

Au niveau esthétique, les esthéticiens et esthéticiennes travaillent maintenant avec des marques (gammes de produits complémentaires), mais je pense que les recettes de "bonne fame" (ancienne orthographe conservée volontairement!) sont aussi très importantes pour ceux et celles qui recherchent des soins naturels et  des produits possibles à confectionner chez soi.

Merci encore d'être fidèles à ce blog et n'hésitez pas, lorsque vous voulez en savoir plus, ou obtenir une précision, à me l'écrire: toute critique est constructive et c'est en mettant en commun nos connaissances et nos pratiques que l'on peut progresser. Connaitre une méthode ce n'est pas forcément la pratiquer, ce peut être aussi intégrer dans un soin simplement une manoeuvre qui nous a semblée nouvelle et efficace.
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 16:48
Beaucoup de personnes souhaitent recevoir des soins "anti-stress" que ce soit par massage, relaxation, soins du corps.... Mais au juste, qu'est ce que le stress?

 
Les définitions que nous allons choisir sont volontairement tirées des ouvrages de SELYE créateur du mot stress et de ses descriptions. En effet, les analystes, les psychothérapeutes, le langage courrant ont modifié les sens donnés au mot stress. Pour certain le stress est automatiquement négatif ou péjoratif , pour d’autres ce n’est pas le cas. Ce n’est donc qu’en acceptant une définition et en s’y tenant que l’on peut avancer dans l’étude du stress.
 
Le mot stress vient du latin « strictus », c’est la force exercée sur un corps et qui provoque une tension ou une déformation de ce corps.
Ce vocable , en vieux français donnait « estrece » que l’on retrouve en provençal dans le terme «  estranciné » c’est à dire coincé dans un vêtement trop court., et par extension mal dans sa peau : le langage populaire a devancé le langage médical.
 
Ce terme utilisé longtemps exclusivement en physique a été repris par le chercheur canadien SELYE pour être utilisé en physiologie. Nous parlons alors de stress comme «  syndrome général d’adaptation » ou aussi de «  syndrome de stress biologique ».
 
Dans son acception physique le mot stress se rapporte à l’agresseur, en physiologie il désigne la réponse ( ou la réaction) de l’agressé.
 
Pour SELYE, qui a redéfini le mot stress, celui ci est la réponse physiologique et psychologique résultent d’un changement intervenu dans le cours normal de la vie. C’est «  la réponse non spécifique de l’organisme à toute demande ou agression qui lui est faite ».
Le stress nécessite l’intervention de toutes nos facultés d’autorégulation pour intégrer l’agression à laquelle notre organisme doit faire face. Dans le domaine du massage, nous verrons que le stress est « une rupture de continuité ».
 
Le stress, contrairement aux idées reçues, n’est pas exclusivement négatif. Pour la majorité des personnes qui emploie ce vocable, il a pour sens agression provocant un mal être ou un malaise ( mal aise).
 Cela vient du fait que l’on a tendance à confondre deux éléments : l’agression d’une part et la réponse qui lui est faite d’autre part.
Nous en déduisons généralement que le stress est un élément externe qui nous laisse désarmé ou impuissant, affaibli pour ne pas dire désemparé. Nous verrons que ce n’est pas, loin de là, toujours le cas. Le stress est souvent utile et facteur de renforcement des défenses de l’organisme.
 
Ce que nous aurons à combattre ce n’est pas le stress mais les agents stresseur nocifs. Le terme de « massage anti – stress » souvent employé pour qualifier les méthodes de soins corporels relaxants sera impropre et nous devrons lui préférer le terme « massage relaxant ».
 
Face à une agression légère, neutre, banale, nous aurons une réaction d’adaptation.
Face à une agression violente, exceptionnelle, sévère, nous aurons des désordres de désadaptation.
 
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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 09:22

Depuis quelque temps, je surf sur le net (c’est moins fatigant et plus facile que sur les vagues) et je me régale, en participant aux forums, de ce que je peux y lire. J’ai relevé quelques perles trouvées ici et là sur les forums santé, beauté, forme et bien être.

Une jeune personne se plaignait un jour : « mon esthéticienne, quand je demande l’épilation du maillot intégral, ne m’épile pas les grandes lèvres et quand je mets un string, ça dépasse». Je n’ai pu que lui suggérer de mettre la ficelle … derrière !

Une autre avait un problème au même niveau, elle refusait de se faire épiler intégralement, ne voulait pas couper au ciseau et demandait des conseils. Je lui ai suggéré de faire des tresses avec inclusion de perles : si vous avez croisé sur la plage un « maillot rasta », c’est peut être grâce à moi.

Une jeune fille avait, après chaque épilation « des gros bouton blans ». J’ai émis l’idée de demander à l’esthéticienne de bien désinfecter avant et après l’épilation. La réponse a été immédiate : « arrête de polué on parle pa dinfection mé de gros boutons avec du pue » (orthographe respectée).

Une esthéticienne conseillait aussi de « désinfecté avec du talque » (sic). Elles ne sont pourtant pas toutes blondes (excusez moi Nadine, je sais qu’il y a des exceptions)

L’humour ne règne pas toujours sur le net. Une dame avait peur de s’adresser à un kiné pour des soins, elle avait subit un viol dans sa jeunesse et hésitait à se dévêtir devant un homme. Je lui ai suggéré d’aller chez une femme. Il n’y en avait pas dans son secteur. Je lui ai alors conseillé de rechercher un homo, avec lui les risques de viol étaient moindres. Un kiné a immédiatement réagi en disant que de telles insultes à une profession honorablement connue méritaient un dépôt de plainte et demandait mon éviction immédiate du forum.

« j ai un prob avec mes surcil ki me defigure vremen le visage! » Si en plus elle parle comme elle écrit, elle aura des difficultés pour se trouver un mec, quoi que.....

« je voulais savoir si il y a des institut qui epile le sexe entierement et apres une petite masturbation ? Il parait que sa se partique mais ce n'est pas tres repandu ». Au moins, celui là, il sait ce qu’il recherche ! Mais va-t-il trouver ??? Il ne nous l’a pas encore dit. Le net, c’est plein de suspense !

Sur le net, on peut aussi suivre les relations amoureuses, enfin suivre….si on comprend : « merci bocou de té encouragemen c ce ke je conte fer de toute é demin soir je seréfixé é vou égale men lol par contre si sa va plu loin vou séré pa conté lol ».

Une jeune femme se plaignait de s'être arraché la peau en même temps que la bande de cire à épiler. Une autre lui demande : « Et une fois arrachée, cette peau repousse imberbe au moins?? ». Je dois avouer que je ne m’étais pas posé la question, je compatissais plutôt à la douleur ressentie.

Une esthéticienne reste, contrairement à certaines de ses consœurs, très ferme sur ses principes et nous dit refuser de masser les organes génitaux parce que « c’est pas bon au point de vue moral » pourtant ça peut parfois le remonter (le moral!).

Bon, je vous quitte pour retourner me marrer un peu en surfant…sur le net !

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31 mai 2006 3 31 /05 /mai /2006 19:14

Depuis une vingtaine d’années, j’enseigne l’anatomie, la physiologie et l’éducation familiale et sociale à des esthéticiennes en devenir. Je n’ai malheureusement pas noté toutes les perles distillées par deux générations d’élèves mais il y en a qui restent gravées dans ma mémoire.

- Les os du bras sont le radius, le cubitus…et l’utérus. (est-ce un souvenir de sa dernière visite chez son gynécologue ?)

- Quand les eaux usées et les eaux de pluie se jettent dans un réseau d’égout unique on a à faire à un réseau…humanitaire. (restons unitaires !)

- L’air respiré va de la bouche aux poumons puis il est évacué par…l’anus. (en voilà une qui devait avoir des flatulences !).

- Un vaccin et un sérum c’est la même chose, sauf que c’est le contraire ! Alors que choisir ?

- On stérilise les instruments pour ne pas qu’ils se reproduisent. (Ils, ce sont les microbes, bien sur, mais il aurait fallu le préciser)

 - Le tétanos parfait c’est quand on prend le tétanos et qu’on en meurt. (Il y avait confusion entre deux cours et la question portait sur la contraction musculaire)

- Fleming a inventé les antibiotiques parce que chez lui c’était le bordel. (pas très loin de la vérité)

- Si une cliente a le SIDA, on doit faire attention et, par exemple, ne pas coucher avec sans préservatif. (on se demande quel style d’institut cette élève pense créer)

- Un castrat, c’est comme un eunuque qui a les boules. (pas très clair tout ça.. mais si on ne saisit pas la réponse, on comprend qu’il les ait… les boules)

- La valvule entre l’oreillette et le ventricule droit est très stupide. (valvule tricuspide, je préfère).

 - On a délimité des zones du cerveau grâce au trou de balle. (j’avais évoqué les lésions cérébrales très délimitées par le passage d’une balle de fusil ou de pistolet)

- La différence entre une maladie contagieuse et une maladie transmissible c’est qu’il y en a une qu’on n’a pas fait exprès d’attraper. (…alors que l’autre, on est content, on va avoir des jours de repos !)

- Quand on a une maladie transmissible, on peut pas dire qu’on l’a pas cherchée.(Et oui !)

 L’imagination et le sens poétique des élèves étant sans fin, je pense qu’un jour ou l’autre on se retrouvera sur le même thème.

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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 07:44

Dans ma profession, il y a des instants d’échanges très intenses avec la clientèle. Parfois, ces moments de confidences peuvent tourner au délire. Il suffit d’un mot lâché à la place d’un autre, ou déformé, pour que notre esprit s’envole ou que nous ayons de la difficulté à garder notre sérieux.

 Je me souviens d’une dame adressée à mon cabinet professionnel pour des problèmes de fuites urinaires. Elle me dit d’entrée être envoyée chez moi par son « géologue ». Je me suis imaginé le brave spécialiste avec sa lampe frontale, son marteau et son burin. J’ai été déstabilisé un instant. J’avais eu droit au « génicologue » mais pas encore au géologue.

Nous avons tous eu, un jour ou l’autre « l’infractus du myocarde » et même parfois à « l’infrastructure du myocarde ». Un de mes patients est venu un jour parce qu’il avait « un menhir ». J’ai pensé que ça devait beaucoup le gêner pour courir ! Son ménisque, malgré mes soins, a du être enlevé par la suite : ce monsieur doit revivre et se sentir tout léger.

Nous avons aussi des poètes. Un jour, un monsieur qui se trouvait nu devant moi a tenu à me préciser qu’il n’était pas juif (ce dont je me fichais totalement d’ailleurs). S’il était circoncis, c’est parce que, petit, il avait « un myosotis ». C’est très bucolique, mais généralement, à ce niveau, on voit plus de phimosis !

Pour ne pas changer de niveau, une patiente a du s’absenter un jour pour rester auprès de son fils « qui avait les testicules en Ethiopie ». C’est sur que ça ne doit pas être facile à rapatrier ce genre de choses ! Les petits garçons ont parfois des ectopies testiculaires, c’est mieux parce qu’on évite les problèmes diplomatiques quand on désire les récupérer.

Un adepte des médecines douces a été très inquiet lorsque je pris une pommade pour le masser. Que contenait-elle ? Depuis deux jours il se massait à « l’harmonica » et il craignait une réaction. Ma pommade contenait aussi de l’arnica … ça l’a tranquillisé !

Pour en terminer pour aujourd’hui, je me souviens d’une patiente très soucieuse parce que son vieux mari souffrait beaucoup et que les médecins craignaient « une éclosion intestinale ». Pour en avoir le cœur net, il avait été décidé, dès le lendemain, de lui faire passer « une enculoscopie ». C’est bien par là que ça se passe, mais les médecins qui craignent une occlusion intestinale prescrivent plus souvent des coloscopies !

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